Le projet de loi de finances pour 2022 a été adopté, jeudi dernier, par le Conseil de la nation. Il prévoit plusieurs mesures fiscales et législatives, visant, entre autres, le ciblage des subventions, mais aussi l'encouragement de l'investissement, particulièrement au profit des jeunes entrepreneurs. Il comporte des exonérations fiscales en faveur des jeunes entrepreneurs inscrits dans les différents dispositifs d'aide à l'emploi, des start-up et des entreprises exportatrices et génératrices de devises. Ainsi, les activités exercées par les jeunes promoteurs d'activités ou de projets, éligibles aux dispositifs d'aide à l'emploi régis par l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (Anade), la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac) ou l'Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem), seront totalement exonérées de l'impôt sur le revenu global (IRG), de l'impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) et de la taxe foncière sur les propriétés bâties pour une période de trois ans. La LF 2022 prévoit, par ailleurs, qu'une dotation financière de 58 milliards de dinars sera répartie sur les 58 fonds d'investissement de wilaya chargés de participer au capital des petites et moyennes entreprises créées par les jeunes entrepreneurs, à raison d'un milliard de dinars par wilaya.