Après deux semaines d'absence engendrée par le dernier périple effectué en Afrique australe et accentuée par un confinement sanitaire de 10 jours à l'hôtel Sables d'or de Zéralda, les joueurs et le staff technique de la JSK ont finalement retrouvé leur fief habituel du 1er-Novembre à Tizi Ouzou, pour oublier quelque peu la fièvre de la Coupe d'Afrique et se retremper dans l'ambiance du championnat national. Premier constat, les retrouvailles furent très chaudes entre les camarades de Réda Bensayah qui ont effectué ce voyage éprouvant en Eswatini et le reste du groupe resté à la maison soit une bonne douzaine de joueurs non qualifiés pour la Coupe de la CAF. C'est dire que l'entraîneur en chef, Amar Souayah, était visiblement ravi d'avoir retrouvé tous ses poulains réunis puisqu'il n'aura désormais que l'embarras du choix pour faire jouer les meilleurs encore qu'il pense sérieusement dégrossir son effectif après le match-retour de Coupe de la CAF face aux Royal-Léopards. "Certes, ces derniers jours, nous avons vécu des moments difficiles avec ce long déplacement en Eswatini aggravé par un confinement sanitaire de 10 jours, mais disons que tout est finalement rentré dans l'ordre et j'ai senti que tous les joueurs sont avides de retrouver les sensations de la compétition surtout ceux qui sont privés, pour le moment, de Coupe d'Afrique et qui n'ont pas perdu de temps pour s'entraîner à Tizi Ouzou durant ces deux dernières semaines", dira le coach de la JSK, Amar Souayah, qui, rappelons-le, vient de procéder à un remaniement de son staff technique en s'entourant, depuis samedi passé, de deux techniciens tunisiens, soit un préparateur physique et un analyste-vidéo, et ce, en remplacement de ses deux ex-adjoints Karim Kaced et Mounir Dob, qui avaient pourtant travaillé d'arrache-pied, depuis le début de saison pour mettre la locomotive en marche. "Personnellement, je n'ai eu aucun problème avec mes deux ex-adjoints Karim Kaced et Mounir Dob, mais par affinités et dans l'intérêt suprême de la JSK, j'ai cru utile de faire appel à deux techniciens avérés, dont je connais le sérieux et la compétence, pour m'aider considérablement dans ma tâche de tous les jours", a tenu à préciser Amar Souayah comme pour mettre fin à toutes les spéculations qui ont suivi cette petite "révolution de palais". Pour l'entraîneur en chef de la JSK, "l'essentiel est de retrousser les manches pour que chacun mette la main à la pâte afin de contribuer au sursaut de la JSK sur le double plan national et continental, et ce, à commencer par le match retour de ce mardi (aujourd'hui, ndlr) à Béchar où il va falloir sortir le grand jeu pour tenter de piéger cette bonne équipe de la JS Saoura dans son propre fief et aspirer ainsi aux trois points de la victoire afin de signer notre déclic en championnat".