Les camarades de Rida Bensayah ont finalement retrouvé le chemin de l'entraînement, depuis vendredi soir, sur le tartan de l'Ecole supérieure d'hôtellerie d'Aïn Benian, puisqu'ils ont été finalement autorisés à quitter leur lieu de résidence. Après avoir consommé cinq jours de confinement sanitaire à l'hôtel Sables d'or de Zéralda, les joueurs de la JSK ont dû reprendre, tant bien que mal, le chemin de l'entraînement sur le tartan de l'école hôtelière d'Aïn-Benian, mais les jambes sont encore lourdes et le staff médical redoute les blessures après une telle interruption de l'activité physique. "C'est déjà une bonne chose de retrouver le chemin de l'entraînement, mais il faut reconnaître que la reprise fut difficile et les joueurs ont eu bien du mal à retrouver leur rythme habituel", dira le vice-président du club, Rachid Azouaou, qui a tenu à nous confirmer que la direction du club a déjà introduit une requête auprès de la LFP pour demander le report du match USMA-JSK, programmé pour ce vendredi au stade Omar-Hammadi de Bologhine. "Nous espérons que la Ligue va accepter notre demande de report, car ce confinement sanitaire nous a laminés alors que la moitié de l'équipe, qui n'a pas fait le déplacement en Eswatini pour non-qualification par la CAF, est restée à Tizi Ouzou, ce qui est un grand handicap pour la cohésion de l'équipe du fait que nos joueurs n'ont pu s'entraîner ensemble depuis une dizaine de jours déjà, ce qui est beaucoup, il faut bien l'avouer", dira encore Azouaou. Cela dit, les camarades de Rida Bensayah ont finalement retrouvé le chemin de l'entraînement, depuis vendredi soir, sur le tartan de l'Ecole supérieure d'hôtellerie d'Aïn Benian, puisqu'ils ont finalement été autorisés à quitter leur lieu de résidence sous forte escorte, comme le prévoit le protocole sanitaire, et à rallier ainsi leur lieu d'entraînement vendredi soir puis hier matin encore, et cette nouvelle donne a comblé d'aise tous les joueurs avides de se dérouiller après cinq jours d'inertie, comme cela a rassuré aussi le staff technique et tous les dirigeants kabyles qui ont fait le forcing, ces derniers jours, pour sortir leur équipe d'un tel marasme. "Enfin, il était temps de retrouver le chemin de l'entraînement car les joueurs étaient stressés et excités car en manque d'activité physique, et tant mieux qu'on nous ait autorisés à retrouver la joie du terrain", dira le coach tunisien de la JSK, Ammar Souayah. Même son de cloche chez son adjoint Karim Kaced, qui estime que "les joueurs en avaient marre de tourner en rond à l'hôtel, et les voilà délivrés de cet isolement car, dans de telles situations, il n'y a pas mieux que la reprise des entraînements pour rompre la monotonie ambiante et motiver de nouveau tous les joueurs". Il est vrai que, depuis vendredi soir, les Canaris ont retrouvé enfin la joie de vivre, comme il nous a été donné de le constater hier encore à la mi-journée, où les joueurs avaient regagné leur hôtel de résidence. Mieux encore, si les repas étaient servis jusque-là dans les chambres, le médecin du club, le Dr Mohamed Athmani, a exigé de la direction de l'hôtel Sables d'or de mettre désormais un buffet au service des joueurs, ce qui fut fait hier matin au petit-déjeuner, avant le départ à l'entraînement, puis hier à midi encore, où les joueurs kabyles ont eu tout le loisir de concocter leurs menus préférés. "C'est très important pour la diététique des joueurs mais aussi pour leur communion, car le fait de se retrouver ensemble au moment des repas ne fait que que consolider leur vie de groupe", dira le Dr Athmani, qui, depuis le départ en Eswatini, veille scrupuleusement à la couverture sanitaire et à l'alimentation des joueurs, au même titre que les deux kinés Lounis Hamrioui et Ali Mokrani.