Le président-directeur général de la Banque du développement local (BDL), Ammar Daoudi, a été installé, dimanche, dans ses nouvelles fonctions de directeur général de la Caisse de garantie des crédits à l'investissement (CGCI) par le ministre des finances, Mourad Medelci. Cette caisse, connue sous le nom de Compagnie d'assurance et de garantie du crédit à l'investissement et créée en 2004, est une société par actions (SPA) dont le capital est de 3 millions de dinars. Le changement du nom de cet organisme financier répond à des paramètres beaucoup plus techniques, a indiqué le nouveau directeur général, soulignant que “c'est pour éviter des malentendus entre les banques et cette caisse”. Cet organisme sera opérationnel dès le début de l'année prochaine, selon la même source qui a ajouté que six banques — banque extérieure d'Algérie (BEA), banque nationale d'Algérie (BNA), Banque de l'agriculture et du développement rural (Badr), crédit populaire d'Algérie (CPA), banque du développement local (BDL) et caisse nationale d'épargne et de prévoyance (Cnep) — participent au capital de la CGCI. La contribution des banques dans le capital de cet organisme est de 40% et le trésor public de 60%, selon M. Medelci qui a précisé que les banques privées peuvent avoir des conventions avec cette caisse de garantie. Le rôle de cet organisme financier est de couvrir les établissements de crédits contre les risques de non-remboursement des financements accordés aux PME.