Le juge d'instruction près le tribunal de Dar El-Beïda (Alger) a ordonné le placement en détention provisoire de 11 mis en cause et de 3 autres sous contrôle judiciaire dans l'affaire d'escroquerie par une société-écran dont ont été victimes 75 étudiants algériens. Le procureur de la République principal près le même tribunal, Réda Fakir, a précisé, lors d'une conférence de presse animée jeudi, qu'"après l'audition des accusés et des victimes pendant près de 13 heures, le juge d'instruction a ordonné le placement de 11 d'entre eux en détention provisoire et de 3 autres sous contrôle judiciaire". Il a indiqué que ces derniers étaient poursuivis pour des "actes à caractère criminel et délictuel", ajoutant qu'il est demandé au juge d'instruction "de délivrer des commissions rogatoires nationales et internationales ainsi que des mandats d'arrêt internationaux". Traitée par la brigade centrale de lutte contre les crimes liés au crime organisé ainsi que la brigade criminelle, cette affaire a permis le démantèlement d'un réseau composé de 12 individus dont 4 influenceurs sur les réseaux sociaux. Selon le procureur, ils ont recouru "à la tromperie, aux mensonges et à des manœuvres frauduleuses" sous le couvert d'une société commerciale dénommée Eurl Inside.com qui dispose de plusieurs dénominations fictives, dont Future Gate, à travers l'usage de spots publicitaires promotionnels et attractifs sur les pages des réseaux sociaux.
