Le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen a insisté sur "l'importance de la concertation afin de promulguer des textes reflétant la réalité" et qui "répondent aux préoccupations des acteurs économiques". Les organisations patronales ont salué la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de geler jusqu'à nouvel ordre tous les impôts et taxes — notamment les taxes contenues dans la loi de finances 2022 sur certains produits alimentaires — et supprimer les impôts sur le e-commerce, les téléphones portables, les matériels informatiques à usage personnel et pour les start-up, en se contentant des tarifications réglementées. Dans une déclaration à l'APS, le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Mohamed Sami Agli, a qualifié ces décisions de "sages et courageuses" qui "vont aider à préserver le pouvoir d'achat et à permettre la reprise de la consommation et de la mécanique économique". Pour le président de la CAPC, les mesures décidées par le chef de l'état, visant le soutien au pouvoir d'achat, "doivent être saluées, encouragées et soutenues". Elles vont permettre, soutient-il, "d'alléger en ces temps difficiles le pouvoir d'achat du citoyen". Réitérant l'engagement de son organisation à soutenir les actions des pouvoirs publics et d'être un partenaire actif, Mohamed Sami Agli a insisté sur "l'importance de la concertation afin de promulguer des textes reflétant la réalité" et qui "répondent aux préoccupations des acteurs économiques". La CAPC a souvent plaidé pour la concertation avec les partenaires économiques dans l'élaboration des lois et textes. Selon le premier responsable de la Capc, l'intervention du président de la République est "tombée au bon moment" pour relever "la dégringolade" du pouvoir d'achat des citoyens. "Le chef de l'état a agi réellement en tant que père de famille", a-t-il estimé, souhaitant que ces décisions "soient pérennisées sur le terrain". Le président de la CAPC s'est félicité, également, des décisions portant sur l'arrêt définitif de l'exportation des déchets ferreux, sur la relance de l'industrie électrique ainsi que sur la suppression des impôts et taxes sur le e-commerce, les téléphones portables, le matériel informatique à usage personnel et pour les start-up. "Les décisions prises dans le domaine de l'informatique, de la téléphonie mobile et le e-commerce auront aussi un effet direct sur le citoyen et sur les entreprises. La défiscalisation de ces opérations va soutenir les domaines du numérique et du commerce électronique", a-t-il prédit. "Si nous voulons soutenir le numérique et la digitalisation, il faudrait que tous les produits en lien avec ces secteurs soient très accessibles. Pour cela, nous pensons qu'il est nécessaire de revoir tout le dispositif pour passer à une autre étape de soutien à l'entreprise activant dans ces domaines", a plaidé Mohamed Sami Agli. La Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) a également applaudi les décisions "courageuses" prises par le président de la République, lors du dernier Conseil des ministres, "en faveur de l'amélioration du pouvoir d'achat du citoyen, lourdement éprouvé par l'instabilité du marché et la hausse vertigineuse des prix, ainsi que celles confortant les opérateurs économiques, notamment en matière de fiscalité". La CGEA affirme, par ailleurs, dans son communiqué, qu'elle suit avec un intérêt particulier "la levée des entraves sur les projets en souffrance", qui constituent "une grande préoccupation" pour l'organisation patronale. Et de souligner qu'elle n'a cessé de dénoncer publiquement ces "blocages injustifiés" et a adressé plusieurs plaidoyers aux différents départements ministériels.