L'on sait qu'après son retour du Maroc, où son expérience au Mouloudia d'Oujda fut de coutre durée, le défenseur axial Badreddine Souyad était sur le point de signer au profit de son club formateur, le Mouloudia d'Alger. Mais voilà que, contre toute attente, il y eut un revirement de situation de dernière minute, puisque l'ancien défenseur central de la JSK, qui avait apparemment tout conclu avec la direction du MCA, à sa tête le président Amar Brahmia, a finalement décidé de prendre la direction de Tizi Ouzou et de reprendre ainsi du service au profit du club kabyle qui l'avait propulsé au plus haut niveau sur le double plan national et continental. Faut-il rappeler que Badreddine Souyad, qui évoluait jadis en catégorie espoirs du MCA en 2016 avant d'évoluer en équipe-fanion du RCA lors de la saison 2017-18, a littéralement explosé au sein de la JSK où, durant deux bonnes saisons, il a eu toute latitude de s'imposer admirablement au sein de la charnière centrale kabyle aux côtés d'Aït Abdeslam et de Tizi Bouali, ce qui lui a permis de disputer, l'an dernier, la finale de la coupe de la CAF contre le Raja de Casablanca et de remporter aussi la Coupe de la ligue, l'été passé, contre le NC Magra. "J'avoue que, personnellement, j'aurais voulu continuer mon aventure à la JSK cette année, mais dites-vous bien que je n'avais pas été payé durant quatorze mois, ce qui m'avait découragé et incité à aller tenter ma chance à l'étranger, plus précisément au Maroc, où j'ai porté les couleurs du MC Oujda, mais là aussi j'ai malheureusement connu d'autres tracasseries financières, ce qui m'a contraint de rentrer au bercail et de rompre mon contrat avec le club marocain", dira Badreddine Souyad, qui a été pourtant approché ces derniers jours par son club formateur, le MC Alger, lequel était visiblement déterminé à renforcer son axe central. Aux dernières nouvelles, le président Amar Brahmia était chaud pour le recrutement de Souyad, alors que l'entraîneur tunisien Khaled Benyahia voulait plutôt un attaquant. Une telle situation aura incité le président de la JSK, Yazid Iarichen, à sauter sur l'occasion pour prendre contact avec Souyad et le persuader à rejoindre son ancien club la JSK qui, soit dit en passant, il n'aurait jamais dû quitter l'été dernier s'il avait été bien conseillé. "Dans la vie, il faut toujours croire au destin, car j'avoue que j'avais des contacts très avancés avec mon club formateur, le MCA, mais dès que le président Iarichen a pris contact avec moi, je n'ai pas hésité à donner mon accord, car la JSK, c'est chez moi, autrement dit un club qui m'a offert la chance d'évoluer au plus haut niveau et de vivre dans une grande famille sportive où j'ai vécu des moments mémorables en Algérie mais aussi aux quatre coins du continent africain, sans oublier que je garde un souvenir impérissable des supporters kabyles et des braves gens de Tizi Ouzou", conclut Souyad qui, à vingt-six ans bien portés, est persuadé d'apporter un plus aux Canaris et ce, en dépit de la concurrence impitoyable au cœur de la défense kabyle avec la présence de trois défenseurs axiaux de gros calibre qui ont pour noms Bouhakak, Talah et l'international malien Doumbia.