Le procureur général près la cour d'Alger a requis, hier, des peines allant de 2 à 10 ans de prison ferme assortie d'amendes à l'encontre des accusés poursuivis dans l'affaire des filiales du groupe Condor des frères Benhamadi. Le parquet a requis une peine de 10 ans de prison ferme assortie d'une amende de 8 millions de dinars à l'encontre de l'accusé Omar Benhamadi, ainsi qu'à l'encontre d'Abderrahmane et de Smaïl Benhamadi, étant les principaux propriétaires des différentes filiales du groupe Benhamadi. Le procureur général a également requis, à l'encontre des 63 autres accusés, des peines allant de 2 à 6 ans de prison ferme assorties d'amendes de 2 millions de dinars pour la majorité des accusés poursuivis pour "dilapidation de deniers publics", "abus de fonctions" et "octroi d'indus avantages". Le parquet a également requis contre les sociétés Travocovia, GB Pharma et Altrapco le versement d'une amende de 40 millions de dinars, avec confiscation de tous les biens saisis et des biens fonciers et mobiliers, ainsi que le gel des comptes bancaires. Le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M'hamed (Alger) avait prononcé, en décembre 2021, une peine de 5 ans de prison dont 2 avec sursis à l'encontre d'Omar Benhamadi, assortie d'une amende d'un million de dinars, pour "conclusion de marchés illégaux" et "obtention d'indus avantages". Abderrahmane Benhamadi avait été condamné à une peine de 4 ans de prison, dont 2 avec sursis, assortie d'une amende d'un million de dinars, tandis que Smaïl Benhamadi a écopé d'une peine de 2 ans de prison ferme, assortie d'un million de dinars d'amende. Les sociétés Travocovia, GB Pharma et Altrapco, filiales du groupe Condor, avaient été condamnées, chacune, à verser une amende de 4 millions de dinars et in solidum un montant de 10 000 DA au Trésor public.