La DFEP a procédé, au début du mois, à l'installation d'une commission Ad hoc, créée pour concevoir des outils de travail devant permettre à ses établissements de cerner les motifs réels des déperditions d'apprenants enregistrées durant le cursus de formation engagé. La multiplication, sur les réseaux sociaux, d'offres de formation diplomantes alors qu'elles ne figurent pas dans la nomenclature officielle, a fait réagir la direction de l'enseignement et de la formation professionnels (DFEP) de Tizi Ouzou, qui a mis en garde sur la "crédibilité" de ces diplômes. En effet, la DFEP a expliqué dans un communiqué, à l'adresse des jeunes désireux suivre de cycles de formation, que les informations insérées sur les pages des réseaux sociaux émanant des écoles, associations et autres académies portant organisation de session de formation et avec mention "sanctionnée par un diplôme d'Etat délivré par le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels", n'ont aucun lien avec son secteur. Elle a encore expliqué que ces diplômes ne sont pas reconnus par l'Etat. "Et afin de protéger nos citoyens des publicités mensongères et de la désinformation, nous attirons leur attention sur la délivrance de ces diplômes qui ne sont pas soumis aux dispositions réglementaires, administratives et pédagogiques en vigueur dans le secteur. Ils sont considérés non reconnus", a rapporté le même document. La DFEP expliquera également que ceux et celles qui prétendent être en mesure de délivrer ces diplômes sont même exposés à des sanctions réglementaires. Pour la DFEP, les diplômes d'Etat, à savoir le certificat de formation professionnelle spécialisée (CFPS), le certificat aptitude professionnelle (CAP), le certificat de maîtrise professionnelle (CMP), le brevet de technicien (BT), le brevet de technicien supérieur (BTS) ainsi que le certificat de qualification professionnelle (CQP), ne sont délivrés que par l'établissement public de formation professionnelle après un examen final sur la base d'une convention signée entre les deux parties à savoir, l'établissement privé et l'établissement public. Par ailleurs, la DFEP a procédé, au début du mois, à l'installation d'une commission Ad hoc, créée pour concevoir des outils de travail devant permettre à ces établissements de cerner les motifs réels des déperditions d'apprenants enregistrées durant le cursus de formation engagé. "L'objectif recherché reste l'accompagnement de l'apprenant à réussir sa scolarité tout en lui assurant une orientation capable de lui faciliter l'insertion professionnelle", a expliqué la DFEP. "Des propositions seront consignées pour leur enrichissement. C'est ce projet qui fera l'objet de document de base à soumettre aux établissements pour étude avant sa mise en œuvre effective une fois validé par la tutelle", a-t-elle ajouté. À noter que selon les derniers chiffres communiqués par la DFEP, le secteur de la formation professionnelle à Tizi Ouzou compte un effectif de 14 684 stagiaires dont 3000 nouveaux inscrits en février dernier. Pour l'offre de formation en mode présentiel, elle compte 1814 inscrits pour une offre de 2185 places pédagogiques. Pour ce qui est des offres de formation, la DFEP a présenté une offre globale de 10 581 postes de formation dont 6897 en formation diplômante et 2691 en formation qualifiante.