En cas d'accord, la convention signée entre les deux parties sera envoyée à la FIFA pour suspendre la sanction d'interdiction de recrutement. Le 4 janvier dernier, la Chambre de résolution des litiges de la FIFA a donné gain de cause à l'ex-joueur soudanais du CSC Sharaf Eldin Shiboub. La décision de la FIFA, révélée par Liberté le 6 janvier, avait sommé la direction du CSC de payer une indemnité de près de 4 milliards de centimes, alors que l'intéressé avait quitté le CSC à quelques journées de la fin du championnat de la saison dernière pour rejoindre la sélection de son pays. Le CSC avait 45 jours pour s'acquitter de cette dette, sinon il s'exposait à une sanction d'interdiction de recrutement. Cependant, depuis le 4 janvier le CSC n'a pas procédé au paiement de Sharaf Eldin Shiboub. Ce dernier s'est de nouveau plaint à la FIFA pour non-application du premier verdict. Du coup, comme prévu, lundi, le CSC a reçu via la FAF une nouvelle correspondance de la commission du statut du joueur de la FIFA qui interdit le club constantinois de recrutement pour le prochain mercato. Sachant que le CSC a pris le soin de faire appel de la décision de la FIFA auprès du TAS de Lausanne, le CSC peut-il prendre le risque d'attendre le verdict du TAS et hypothéquer le recrutement de l'été prochain, surtout qu'il y a peu de chances que le verdict change ? Assurément pas. Selon une source digne de foi, nous apprenons que la direction du CSC et les représentants de Sharaf Eldin Shiboub ont entamé des négociations pour signer un protocole d'accord pour un rééchelonnement de la dette. En cas d'accord, la convention sera envoyée à la FIFA pour suspendre la sanction d'interdiction de recrutement. Mais, précise notre source, l'accord n'est pas encore acté. Il faut rappeler aussi que le CSC doit également payer la somme de près de 5 milliards de centimes à son ex-gardien Meziane suite à une décision définitive du TAS de Lausanne. Il faut noter enfin que c'est la gestion hasardeuse de ces litiges qui a conduit l'actionnaire majoritaire du club, à savoir la société nationale ENTP, à limoger le président Mohamed Ramzy Gasmi.