L'asphyxie a causé la mort de 224 personnes depuis le début de l'année jusqu'à la fin septembre 2005, a indiqué hier la direction générale de la Protection civile. Parmi les 931 interventions menées durant cette période, selon un bilan présenté à l'APS par le capitaine Achour Farouk, chargé de l'information et de la communication de la Protection civile, 1 303 personnes ont été sauvées. Par rapport au bilan de l'année 2004 pour la même période (1er janvier jusqu'au 30 septembre), le taux de décès a diminué, car il a été enregistré à cet égard 230 morts. “Le nombre d'interventions de la Protection civile a également baissé par rapport à l'année dernière, au cours desquelles 1 230 personnes ont été sauvées dans 1 071 interventions”, a-t-il souligné. Selon les bilans des années 2004 et 2005, il a été remarqué une hausse dans les interventions durant les mois de janvier et de février, car c'est durant ces deux mois que les gens “font plus usage des appareils et outils pour se réchauffer”. Dans ce sens, la Protection civile a enregistré, durant les mois de janvier et de février 2004, 295 interventions, tandis que cette année pour la même période, elle a accompli 469 interventions en raison de la vague de froid qu'a connue le pays. Concernant les régions ayant enregistré le plus de cas d'asphyxie, M. Achour a indiqué que le plus grand nombre d'interventions a concerné les wilayas des Hauts-Plateaux et d'autres wilayas du pays, telles que Djelfa, El-Tarf et Saïda en raison des “baisses de température durant la période hivernale qui caractérisent ces zones”, a-t-il ajouté. Evoquant les principales causes des asphyxies, M. Achour a indiqué que la plupart des appareils sur les marchés “ne répondent pas aux normes générales d'utilisation” et ce, par le manque d'accessoires nécessaires qui “devraient les accompagner”. L'installation des chauffages “doit être confiée à des techniciens spécialisés, pour assurer le bon usage des appareils et afin d'éviter les micro-fuites”, a-t-il tenu à souligner. Il a appelé aussi au contrôle des bouches d'aération régulièrement au niveau des domiciles, ainsi qu'au nettoyage des canaux de cheminées qui se bouchent par différents déchets et poussières, notamment “les excrétions d'oiseaux”. R. N./APS