Traînant toujours à une inhabituelle dernière place, le Mouloudia d'Oran a de fortes chances de ne pouvoir rien changer à cela à l'issue de cette journée de championnat puisque le programme des rencontres lui propose une mission quasi-impossible sous la forme d'un déplacement en terre kabyle pour y affronter le leader. Le fait que le CSC et le WAT aient déjà réussi à tour de rôle l'exploit de sortir avec un point du 1er-Novembre est un argument “théorique” qui a laissé bon nombre de supporters mouloudéens avec l'espoir fou de voir leur équipe créer la sensation de ce week-end sportif mais l'implacable réalité du terrain fait réellement craindre le pire à la majorité des “socios” mouloudéens. L'absence de Brahim Serradj sur le flanc droit risque de compliquer davantage la mission du staff technique mouloudéen déjà en butte à un vrai casse-tête au moment de former un onze compétitif et ce, même si l'ex-Blidéen Abdenour Krebaza paraît en mesure de remplacer le joueur cité suspendu pour cumul de cartons. La qualification des nouvelles recrues (Daoud Sofiane, Belgherbi, Kechamli, Boutoba…) ne sera donc guère de trop pour le duo Drid-Belatoui, conscient de la difficulté, pour ne pas dire l'impossibilité de lutter à armes égales avec l'ogre kabyle en matière de “plan offensif”. Ainsi, il a concocté un schéma à option défensive sous la forme d'un 3-5-2 avec deux stoppeurs et deux milieux de terrain défensifs pour le travail de sape. Outre l'absence de Serradj, celles de Farid Belabbès et de Tarek Ghoul (blessés) risquent de se ressentir ce qui n'est guère pour avantager un MCO apparemment dans la gueule du loup. A. KARIM