Le Centre d'information et d'animation de la jeunesse de Tiaret a abrité cette semaine deux journées d'information sur la grippe aviaire, source d'une psychose sans nom qui polarise depuis quelques jours l'actualité locale et nationale. Cette manifestation, organisée par le club scientifique Pasteur, relevant du département vétérinaire de l'université Ibn Khaldoun, a été une opportunité pour une assistance nombreuse, composée essentiellement de lycéens, de prendre connaissance sur les réalités du terrain. Ainsi, deux conférences ayant pour thèmes “La grippe aviaire” et “Transmission du virus et prophylaxie” ont été animées par les professeurs Hamoudi et Aïssat qui se sont longuement étalés sur les intenses et interminables rumeurs quant aux risques éventuellement attendus. “Nos vétérinaires ne sont pas du tout restés les bras croisés devant une telle situation dans la mesure où des opérations de contrôle sont exécutées par leurs soins d'une manière effective”, devaient-ils rassurer en affirmant que telles tâches ne relèvent d'aucune exception mais plutôt d'un programme habituel auquel se sont toujours attelés les services de la santé publique, avec toutes ses tentacules, et ceux de l'hygiène, afin de garantir aux consommateurs un produit répondant aux normes de qualité. En effet, selon ces derniers, la population n'a pas à s'alarmer pour autant puisqu'il ne s'agit, chez nous, que de simples bruits véhiculés par des rumeurs non fondées. Les raisons de ne pas craindre ce fléau sont diverses pour les narrateurs et s'expliquent d'abord par le fait que, dans le domaine de la nutrition déjà, la cuisson élimine toutes les bactéries et les impuretés d'un poulet. Ensuite, des foyers de la grippe aviaire, dite aussi “grippe du poulet ou Influenza aviaire”, ne sont actuellement détectés que dans certains pays asiatiques et qu'aucun cas n'est signalé, comme l'avait précisé dernièrement le ministre de l'Agriculture, dans notre pays et encore moins à Tiaret où des mesures préventives ont été prises à tous les niveaux et par toutes les parties concernées. Aussi, outre les services concernés du département directement impliqué, même les services du contrôle de la qualité de la direction du commerce ont mis la main à la pâte en procédant à un contrôle systématique au niveau des structures avicoles, voire les lieux d'abattage et ceux de la production, qui s'avèrent sains par le respect des règles d'hygiène et de propreté qui ont toujours fait objet d'un suivi constant. R. SALEM