Le chemin de wilaya n° 251, réalisé à coup de milliards de DA risque de ne pas “survivre” aux érosions provoquées par les eaux pluviales de l'hiver. En effet, d'aucuns ont remarqué que l'entretien des voies du ruissellement des eaux a été abandonné depuis des lustres. L'absence et la rigueur des pouvoirs publics, qui continuent de faire défaut, a fait que des citoyens sans scrupules ne cessent de boucher volontairement avec des cailloux les voies d'écoulement des eaux devant leurs habitations (ou garages) pour permettre à leurs véhicules de passer, outrepassant les lois de la République. À commencer par le tronçon situé dans la commune d'Ifigha où un éboulement risque de se produire à tout moment en raison de l'insouciance des pouvoirs publics qui ferment les yeux devant la ruée des casseurs de pierres qui dénudent les parois de la montagne de sa roche. La roche est devenue “l'or” des casseurs de pierres qui revendent leur produit à des acheteurs venus des lointaines wilayas d'Alger, Sétif, Bordj Bou Arréridj, Bouira… qui paient un prix fort pour embellir leurs villas ; les casseurs choisissent des sites proches du CW251 pour éviter des déplacements fort onéreux. Chaque année, des chutes de pierres sont enregistrées, provoquant parfois des accidents tel ce fourgon écrasé par une rocher mais heureusement abandonné quelques secondes plutôt par son propriétaire. À Bouzeguène, c'est la crédibilité de l'Etat qui est mise en jeu puisqu'il semblerait que des ouvriers venus effectuer des travaux ont été tout simplement chassés par des citoyens qui leur ont interdit de toucher à l'espace situé devant leur “propriété privée”. Ces citoyens détournent les crues des eaux directement sur la voie publique et, bien sûre, sur d'autres habitations. De perpétuelles altercations entre citoyens sont enregistrées consécutives aux absences des services techniques et des services des travaux publics qui font parfois des apparitions éclaires et timides.L'hiver n'étant qu'à ses débuts et déjà les premiers dégâts d'une saison qui s'annonce apocalyptique. C. Nath Oukaci