Le projet d'un “observatoire sur les changements climatiques et leur impact sur les sociétés et le développement” a été mis en œuvre il y a une année par l'Association pour la recherche sur le climat et l'environnement (ARCE), créée en 1993. Une année pour permettre de réaliser un bilan sur les différentes actions menées. Ce projet, qui a été financé à 80% par l'UE et 20% par la Sonatrach, s'inscrit dans la logique de la préoccupation de l'heure à l'échelle “planétaire”, à savoir les changements climatiques : réchauffement de la planète, tornades, cyclones, etc. changements que beaucoup attribuent à la perforation de la couche d'ozone et à l'effet de serre. La dernière rencontre internationale sur le protocole de Kyoto a vu une nouvelle fois les Etats-Unis refuser de s'inscrire dans cette démarche de réduction de gaz à effet de serre responsables de la perforation de la couche d'ozone et donc du réchauffement de la planète. Il faut savoir que ce sont les pays industrialisés qui sont les premiers responsables de l'émanation de gaz à effet de serre. Ainsi, les Etats-Unis arrivent en tête avec 30,3% dans la contribution au réchauffement global, l'Europe est seconde avec 27.7%, la Chine 12.2% et l'Afrique pour seulement 2.5%. Pour en revenir au projet de l'ARCE, les objectifs étaient de permettre un accroissement de la connaissance de l'impact des changements climatiques en Algérie, promouvoir la prise en compte de la dimension des changements climatiques en Algérie, ainsi que la prise en compte de la dimension des changement climatiques, notamment en encourageant la création d'un programme national de recherche sur les changements climatiques. Parmi encore les objectifs de cet observatoire, la formation des ONG afin de leur permettre de prendre en compte l'impact des changements climatiques sur la déserfication, la sécheresse, la pollution, l'érosion, etc. Autant de thèmes cruciaux lesquels, à terme, peuvent remettre en cause le développement des régions et des populations. Les animateurs de l'observatoire ont, ainsi pendant un an, ciblé des secteurs comme la société civil, l'éducation, le secteur économique, universitaire… en organisant des ateliers de formations. Mais, aujourd'hui au niveau de l'ARCE, le besoin se fait sentir d'impulser une nouvelle dynamique à l'observatoire pour aller plus en avant dans le travail de recherche et de collectes de données d'information et d'étude, et surtout pour plus de reconnaissance. Pour ce faire, il faudrait que l'observatoire ait un statut qui soit, en quelque sorte, institutionnalisé ; ce qui aussi permettra la création de partenariats avec des laboratoires des entités scientifiques et d'obtenir ainsi des financements supplémentaires. F. BoumEDIÈNE