Le ministre a estimé que “l'avenir de la diplomatie algérienne semble prometteur au regard des aptitudes et des potentialités” montrées par les diplomates stagiaires. Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, M. Mohamed Bedjaoui a annoncé, ce jeudi, la décision prise par son département de construire un nouveau siège pour l'Institut diplomatique et de relations internationales (IDRI), et cela selon les “normes de formation universellement requises”. Le ministre, qui intervenait à la clôture du cycle de formation dont ont bénéficié des diplomates stagiaires de l'IDRI, espère faire de cette nouvelle structure “un centre d'excellence pour la formation, le perfectionnement et le recyclage des diplomates, avec une vocation régionale et internationale affirmée”. “Cette action s'inscrit dans l'œuvre de modernisation à laquelle j'entends accorder un intérêt de premier plan et que je tiens à mener avec la mobilisation et l'intelligence de tous”, explique M. Bedjaoui qui a réitéré, à cette occasion, “l'importance cruciale de la formation dans la démarche de valorisation de la ressource humaine qui est au cœur de la modernisation de l'outil diplomatique aux plans organisationnel et fonctionnel, pour toujours bien l'adapter aux impératifs de l'action internationale”. S'appuyant sur les résultats de ce cycle de formation destiné aux futurs diplomates du pays, le ministre a estimé que “l'avenir de la diplomatie algérienne semble prometteur au regard des aptitudes et des potentialités” montrées par les diplomates stagiaires. Durant son intervention, M. Bedjaoui, lui le diplomate chevronné qui a occupé des postes prestigieux au sein d'organisations internationales et onusiennes, n'a pas tari de conseils et de recommandations à l'égard des jeunes diplomates, leur expliquant que : “Plus que par le passé, la mission du diplomate requiert des capacités de compréhension et d'analyse des mécanismes qui régissent les relations internationales pour pouvoir en cerner les évolutions ultérieures.” “La technicité des sujets débattus dans les enceintes internationales rend nécessaire la maîtrise d'une diplomatie nouvelle fondée sur l'expertise et la polyvalence, loin du décorum, des apparats, des lambris et des ors, qui appartiennent à un passé semble-t-il révolu”, relève le ministre pour qui “cette tendance est amplifiée par l'explosion des modes de communication qui ne menacent certes pas, dans ses fondements, la pérennité de la fonction de diplomate, mais qui obligent cependant celui-ci à s'y adapter”. Toujours dans les orientations qu'il a prodiguées aux futurs représentants de la diplomatie algérienne, le ministre a réitéré un certain nombre de positions et de principes qui fondent l'action de l'Algérie sur le plan international. Dans ce contexte, il a réaffirmé la détermination de l'Algérie dans sa lutte contre “le fléau du terrorisme sous toutes ses formes”. Synthèse H. S.