Les cinq barrages de la wilaya de Tlemcen enregistrent ces derniers mois des baisses sensibles dans leurs réserves, indique la direction de l'hydraulique. Le barrage de Mefrouche, implanté sur les hauteurs de Tlemcen, ainsi que celui de Beni Bahdel (Beni Snous) qui disposent respectivement de capacités de stockage de 15 et 56 millions de mètres cubes, ne contiennent actuellement que de 600 000 et 8 millions de mètres cubes. Les trois autres barrages, à savoir ceux de Hammam Boughrara, Sidi Abdelli et Sekkak ne comptent actuellement que 33 millions de mètres cubes, 9 millions de mètres cubes et 6 millions de mètres cubes, alors que leurs capacités théoriques de stockage sont respectivement de l'ordre de 170 millions de mètres cubes, 146 millions de mètres cubes et 23 millions de mètres cubes, ajoute-t-on de même source. Cette situation s'explique, selon la même source, par les faibles précipitations enregistrées depuis septembre dernier à ce jour, sur la wilaya de Tlemcen. En effet, selon les services de la météo de la wilaya de Tlemcen, la station de Saf Saf a relevé pour le mois de décembre dernier, et à titre illustratif, une quantité de pluie estimée à 27,7 mm alors que durant le même mois de l'année 2004, les mêmes services ont enregistré quelques 99,5 mm de pluie. Le phénomène de la sécheresse qui sévit au niveau de la région de Tlemcen depuis déjà quelques années, a incité les pouvoirs publics à recourir aux eaux souterraines avec la réalisation de plusieurs forages dans le groupement urbain du grand Tlemcen (Mansourah, Chetouane et Tlemcen) ainsi qu'à Zouïa et dans d'autres zones où le déficit en eau potable a été enregistré, signale-t-on auprès de la direction de l'hydraulique, outre la réalisation d'autres infrastructures hydrauliques à même d'atténuer le phénomène de la sécheresse. R. R.