SIDI LAKHDAR (Mostaganem) Des cultures maraîchères irriguées avec des eaux usées Suite à d'incessantes dénonciations des fellahs quant à l'irrigation par certains agriculteurs avec des eaux usées, une commission communale a été mise en place pour lutter contre ce phénomène. Cette mauvaise pratique d'irrigation des cultures avec des eaux usées dans la commune de Sidi Lakhdar a suscité beaucoup de remous dans cette région, mais également dans d'autres communes limitrophes. En effet, certains agriculteurs des communes de Sidi Ali, Hadjadj et Sidi Lakhdar n'hésitent pas à utiliser les eaux de l'oued Elabid, qui traverse ces territoires, qui se déversent dans la mer. Ainsi, des riverains sans se soucier de la santé du citoyen continuent d'irriguer leurs cultures avec cette eau impropre. Cela a été confirmé, durant sa dernière sortie sur le terrain, par la commission de Sidi Lakhdar. Pour lutter contre ce phénomène qui commence à prendre de l'ampleur dans cette région, plusieurs cultures maraîchères ont été détruites par les membres de la dite commission de contrôle. Selon des fellahs, cette mesure devrait se poursuivre par des actions en justice à l'encontre de ces malhonnêtes fellahs. Medjadji M. BECHAR La zone bleue présente une image négative La zone bleue de la ville de Béchar, qui a vu le jour il y a 5 années, présente actuellement une image négative. Ses habitants n'arrivent plus à la reconnaître et assistent impuissants à sa dégradation. En effet, outre les routes non bitumées et les réseaux d'assainissement fluides qui font défaut, l'état des lieux est tel que ce quartier a déjà pris l'allure d'une décharge publique. Aussi, ses ruelles sont en abandon total, elles sont faites de trous, de fossés, de nids-de-poule car elles n'ont jamais été goudronnées. Même les chauffeurs de taxi refusent de s'y rendre. À cela, s'ajoute la présence de nombreuses habitations inoccupées et le manque de transport et d'éclairage public oblige les habitants à rentrer tôt chez eux. En somme, cette cité est devenue un endroit de prédilection de la délinquance et d'autres fléaux néfastes à la société. Même les opérations de requalification entamées il y a deux années n'ont pas suffi pour améliorer la situation des habitants de ce quartier qui sont en majorité des fonctionnaires. “Ces derniers jours, on a constaté un amas d'ordures : déchets ménagers provenant de cheptel, ce qui favorise l'apparition de maladies infectieuses à partir de ces foyers à microbes”, a déclaré un habitant de ce quartier. Par ailleurs, dans cette cité, désespoir et détresse sociale se conjuguent au présent, les jeunes crient leur souffrance. En effet, ce lotissement ne compte aucune administration publique à l'exception d'une école primaire, d'un CEM et d'une seule salle de soins. Pour les jeunes de cette cité, la construction d'une salle de sports ou d'un centre culturel relève de l'imaginaire. Pour terminer, il est urgent et nécessaire que les responsables locaux fassent le bilan de leur gestion et trouvent des solutions rapides à ces citoyens qui vivent une multitude de problèmes. RACHID ROUKBI