Le sous-secrétaire d'état pour la démocratie et les affaires globales auprès du département d'état, Paula Dobriansky, conduira à partir d'aujourd'hui la délégation américaine qui procédera le lendemain à Alger à la signature, au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de l'accord de coopération dans le domaine des sciences et de la technologie. Cet accord, estiment ses initiateurs, vise à “renforcer les capacités scientifiques et technologiques des parties à élargir, et à étendre les relations entre les communautés scientifiques et technologiques des deux pays et au sein de la région du Maghreb ainsi qu'à promouvoir la coopération à des fins pacifiques dans les domaines qui leur sont mutuellement bénéfiques”. Il devra leur offrir autant d'occasions d'échanges d'idées, d'informations, de compétences et de techniques, et de collaborer dans les entreprises scientifiques et technologiques présentant un intérêt mutuel. Cette coopération, qui englobera à terme un large spectre de domaines, se traduira d'autre part par des échanges d'experts, l'organisation de séminaires et d'actions communes de formation, la réalisation de projets de recherche conjoints, les échanges pédagogiques, la création de partenariats, la facilitation de contacts à tous les niveaux entre les deux communautés et administrations et d'autres formes de coopération pouvant être convenues par les deux signataires. Les collaborations porteront sur l'ensemble des domaines relevant des sciences et de la technologie, comme la promotion de la prise de décisions sur des bases scientifiques, la protection de l'environnement et de la biodiversité, la gestion intégrée des ressources en eau, la recherche dans les domaines maritime et marine, la météorologie, la sismologie et la recherche appliquée au génie parasismique, l'agriculture, l'habitat, l'énergie, l'espace, la santé, les nouvelles technologies de l'information et de la communication, la biotechnologie, l'enseignement et l'ingénierie destinée au développement durable. Outre des entretiens avec de hauts responsables algériens, les membres de la délégation visiteront des sites et auront des séances de travail avec leurs homologues algériens. L'existence d'un tel accord, explique-t-on à Washington, permettra non seulement aux deux parties une meilleure collaboration dans le développement et le renforcement de leurs compétences, mais aussi une base d'expansion des échanges bilatéraux Synthèse S. T.