Le regroupement au sein du groupe Sonelgaz des entreprises énergétiques Kahrif, Kanagaz, Kahrakib, Etterkib et Inerga, opéré au mois de décembre dernier, a fait réagir le collectif AMC qui n'arrive pas à comprendre ni à saisir les motivations ayant fondé l'exclusion dde l'AMC d'une telle opération, surtout que ce qui a caractérisé la création, dans les années 1970, de l'ex-unité compteurs était la mission stratégique et prioritaire qui était confiée à cet ensemble industriel, à savoir la satisfaction du marché national pour tous les produits dédiés au comptage électrique et de gaz en particulier. Le secteur syndical Ugta de l'AMC, dans une correspondance adressée au SG de la fédération nationale des travailleurs de l'industrie électrique et gazière (Energie-Ugta), estime que leur entreprise qui présente un certain nombre d'atouts technologiques, économiques et financiers pourrait contribuer de par la maîtrise de son domaine de compétence : connaissance avertie et maîtrisée de son métier de base à conforter la politique qui serait mise en œuvre, notamment dans le domaine du comptage par le groupe Sonelgaz, surtout à l'ère de la mondialisation et de l'internationalisation des marchés. L'AMC emploie 758 agents qui, en plus de ce reniement de paternité (AMC ayant été créée, à l'instar des autres entreprises énergétiques, dans le cadre de la restructuration organique de Sonelgaz) injustifié, sont périodiquement soumis à la hantise de l'ouverture des soumissions déposées dans le cadre de la libéralisation de son marché, suite à des avis d'appels d'offres lancés par Sonelgaz. L'AMC et tout son collectif n'émargent à aucun privilège ni avantage consentis par Sonelgaz. Aussi, le SG est sollicité, à l'effet d'intervenir auprès de qui de droit afin que le retour d'AMC au sein du groupe Sonelgaz soit examiné favorablement avec toute l'attention et l'intérêt souhaités (le fait que l'AMC soit rattachée présentement à la SGP/Equipage ne devrait pas à leur sens constituer un élément valable et tranchant pour signifier un refus de réintégration, d'autant plus que les entreprises énergétiques sœurs ont été de par l'organisation et le mode de gestion et capitaux marchands de l'état, également rattachées à des SGP) et ce, pour permettre à l'entreprise de consolider son développement futur. Farid Benabid