Les élus communaux ont décidé de faire bénéficier plusieurs douars composant la municipalité de voies carrossables en vue de faciliter le quotidien des populations et les rapprocher du chef-lieu. Ainsi donc, six projets sont en voie de concrétisation permettant aux populations rurales de se rendre dans leur chef-lieu communal sans difficulté. La localité de Hadada, à quatre kilomètres du chef-lieu de commune, a vu sa chaussée retapée, une école primaire et, pour la première fois, un tracé de route qui sera bitumé et une nouvelle route donnant sur les diverses criques qui demeurent encore vierges. Le projet concerne, selon nos interlocuteurs, quatre kilomètres pour une enveloppe financière de 8 millions de DA. Le second projet concerne des travaux de réparation du chemin reliant Oum Teboul (El Kala) au niveau du lycée sur moins d'un kilomètre. La chaussée, qui n'a eu que des travaux de rafistolage, est en plusieurs endroits dégradée entravant l'accès aux véhicules par ses nombreux trous béants. Plusieurs automobilistes ont été victimes de ces travaux bâclés. Il est aussi question de refaire la chaussée qui relie cette municipalité frontalière à Tabarka (Tunisie) au chef-lieu de daïra El Kala. Notons que les travaux effectués, dans un passé récent, n'ont pas eu l'attention attendue des contrôleurs. La chaussée est, encore, bosselée en plusieurs endroits. Ces nouvelles réalisations et autres réfections des routes permettront, incontestablement, de désenclaver les nombreux douars. Par ailleurs, les habitants ayant réalisé leur logement sur la bande frontalière (moins de 200 habitants) réclament l'aménagement du chemin communal qui les relie au village. Les habitants du chef-lieu réclament pour leur part la réparation des chemins dans les différents quartiers qui, en période de pluies, deviennent de véritables bourbiers. Des bourbiers qui empêchent les citoyens de rejoindre même leur domicile. Les élus locaux qui ont manifesté une volonté de venir à bout des souffrances de la population, nous assurent que si cela n'a pas été fait pour le présent, c'est par manque de moyens financiers. Pour conclure, l'on apprend que les amateurs de la nature auront, aussi, leur part en matière d'infrastructures de base, du fait que le programme prévoit, non seulement, des tracés vers plusieurs pistes donnant sur des sites paradisiaques, mais aussi vers des plages qui demeurent, encore, vierges. Tahar Boudjemâa