L'APC s'apprête à lancer le programme d'action 2006 relatif au développement des volets hydraulique et travaux publics ainsi qu'une série de grands projets. Un programme qui vient à point pour une commune qui, jusque-là, a bénéficié d'un grand nombre de structures de diverses activités occupant les deux tiers de sa surface et dont le rayon d'influence dépasse largement la zone. Les structures les plus favorisées à Ben Aknoun sont d'ordre éducatif et universitaire au vu de la multitude d'instituts, de cités universitaires, de lycées, d'écoles et de centres de formation professionnelle, sans parler de l'implantation d'institutions publiques à caractère administratif, d'institutions sportives ainsi que les représentations diplomatiques. Noureddine Haïred, le jeune maire en bon chic bon genre, sort du cadre stéréotypé. “Ce plan d'action concerne essentiellement la rénovation du réseau d'assainissement ainsi que la réfection et le revêtement des chaussées. Parallèlement, nous avons inscrit une série de grandes réalisations au profit des citoyens de la commune”, explique-t-il. Les quartiers qui vont bénéficier de ces projets sont la cité Malki, dont le réseau vétuste d'assainissement (2e tranche) sera refait pour un montant de 10 millions de dinars, l'immeuble Cadat, situé en face de la cité de jeunes filles, pour 2,3 millions de dinars, l'extension du réseau du lotissement Mans pour 8,6 millions de dinars, la rénovation des conduites du quartier Sidi-Merzoug pour 8,8 millions de dinars et de la cité Ahcène-Mahiouz (les Asphodèles) pour 10 millions de dinars. Pour ce même quartier, il est prévu également la réfection du réseau AEP pour 6,6 millions de dinars. En matière de travaux publics, la réfection et le revêtements des chaussées toucheront la cité des Moudjahidine (7,75 millions de dinars), la rue Idir-Toumi (7,1 millions de dinars) l'immeuble Cadat (aménagement et revêtement pour 2,8 millions de dinars) et le chemin Gadouche-Abdelkader (arrêts de bus) pour 5,5 millions de dinars. S'agissant des grands projets, le chef de l'exécutif communal a fait savoir que la construction du nouveau siège de l'APC est une des priorités, sachant que l'ancienne structure ne répondait plus aux conditions requises. En attendant sa réalisation, l'APC est provisoirement installée dans le siège de la Protection civile. Parmi les autres réalisations, il y a celle du stade (terrain) de Ben Aknoun pour 8,4 millions de dinars, la création d'aires de jeux (terrain de foot et basket) à Sidi- Merzoug et un cercle sportif au niveau de la placette centrale. À cela s'ajoutent deux opérations d'embellissement (peinture des cités) dont l'une a déjà été réalisée. La seconde est prévue incessamment pour une enveloppe financière de 20 millions de dinars. En matière de logement, l'APC a enregistré plus de 2 000 demandes, un nombre qui, selon la maire, ne peut être satisfait compte tenu des moyens dont dispose la commune et sachant, également, que ce dossier n'est plus géré par l'assemblée. Il y a lieu de savoir que 9 représentations diplomatiques sont implantées à Ben Aknoun en plus des institutions importantes et d'infrastructures qui occupent les deux tiers de la superficie de la commune. “Certaines structures spécifiques, qui occupent aujourd'hui des emplacements stratégiques de notre commune, devraient être déplacées dans d'autres communes et remplacées par des structures plus appropriées et bénéfiques pour la population résidante et coexistante de Ben Aknoun (logements, équipements d'accompagnement)”, précise M. Haïred. La commune connaît, cependant, un point noir dont est à l'origine le marché précaire et provisoire fait d'un assemblage de tôles posées sur la grande artère Mustapha- Khalef, qui crée une gène considérable quotidiennement à la circulation piétonnière et automobile. Les Asphodèles Des locataires saisissent le P/APC Les locataires de la cage B5 de la cité des Asphodèles se plaignent des désagréments causés par le locataire du studio 29 qui aurait transformé cette habitation en local commercial (cybercafé) et qui fait actuellement l'objet de travaux de maçonnerie depuis un mois. Ils font part de leurs inquiétudes sur les risques que pourraient engendrer ces travaux sur les structures du bâtiment. Le maire à qui nous avons posé le problème a déclaré n'avoir délivré aucune autorisation dans ce sens. “Nous n'avons signé aucune décision”, affirme-t-il. A. F.