Une forte demande croissante d'accès à Internet haut débit a été enregistrée au niveau des utilisateurs à Laghouat. Néanmoins, ces derniers sont découragés par le fait que l'Adsl tarde à se mettre en place dans ce chef-lieu de wilaya, aucun équipement n'est arrivé au siège d'Algérie Télécom à Laghouat. En effet, après le lancement et la mise en service au courant du mois de juin dernier du réseau Internet haut débit Adsl Fawri à Ouargla, la région de Laghouat, qui dépend de la direction territoriale d'Algérie Télécom de Ouargla, est désormais en bonne position pour recevoir l'Adsl étant donné que le réseau téléphonique est pratiquement assaini, selon Algérie Télécom. Il s'agit d'un dispositif qui présente un intérêt certain dans cette ville universitaire, ajoutez à cela les entreprises publiques et privées, les premiers adhérents au programme Ousratic, les cybers et les particuliers, ceux-ci tardent à déposer leurs demandes car, selon eux, ils ont perdu ainsi tout espoir quant à la mise en place de ce réseau, qui accuse un long retard par rapport aux wilayas avoisinantes. Est-ce un droit ou un privilège ? S'interrogent ces mêmes utilisateurs qui se sentent alors pénalisés par le fait de se trouver contraints de payer des factures téléphoniques élevées atteignant les 10 000 DA par bimestre, pour un particulier qui utilise le réseau 1515 d'Algérie Télécom qui présente un débit plus qu'insignifiant. S'agissant du cas des cybercafés, qui sont au nombre d'une trentaine à Laghouat, ceux-ci utilisent jusqu'à présent la connexion satellitaire. Selon un responsable de cyber, il serait avantageux pour lui et la clientèle d'aller plus vite en payant moins cher, surtout pour une clientèle à majorité étudiante. Notons enfin qu'hormis les étudiants une clientèle variée fréquente les cybers avec une tranche d'âge allant de 12 à 50 ans et les tarifs varient entre 60 et 80 DA l'heure. Rachid KADA