OUM EL BOUAGHI DES CITES “MARECAGES” La cité des 750-Logements, appelée communément “El Mâazoula”, attribuée depuis près d'une décennie, vit selon ses habitants, un calvaire en hiver, résultant de la non-viabilisation et le non-revêtement de ses routes. Cette situation a engendré la stagnation d'eau rendant la circulation automobile et même des piétons difficiles avec une accumulation de la boue. En fait, un véritable bourbier. L'hygiène fait tellement défaut dans cette cité, exacerbée par le manque flagrant de civisme de certains citoyens qui n'hésitent pas à s'adonner à l'élevage d'animaux, notamment les chiens, dans des caves avec tous les risques sur la santé des locataires. Cela étant, aucun espace vert ni aire de jeux n'existent pour permettre aux enfants de la cité de se défouler. Par ailleurs, le lotissement “El Kahina” donnant sur la station routière demeure aussi sans viabilisation. Ses habitants et les passagers vivent le calvaire au quotidien. Ce quartier a besoin de travaux de revêtement. Aussi, faut-il signaler, que le passage des fils électriques à proximité des balcons et des murs de certaines constructions, fait courir un grand risque d'électrocution, contraignant les résidents à utiliser des planches pour éloigner les fils. Ces citoyens avaient saisi, selon eux, la Sonelgaz pour ce problème. En vain ! K. M. SIDI ABDELAZIZ 100 FAMILLES DANS LE DENUEMENT Les 100 familles de la localité Bellouta dans la commune de Sidi Abdel Aziz à 30 km à l'est de Jijel, vivent le calvaire. La situation actuelle est insupportable. Les citoyens demandent aux autorités locales d'intervenir pour la création d'activités, notamment dans le secteur agricole. Selon les habitants, cette localité demeure isolée suite à la dégradation de l'état de la RN43 qui est devenue impraticable, surtout, pendant l'hiver. C'est un cauchemar pour les habitants de Bellouta. Un autre problème, le manque d'eau dans cette localité qui ne dispose que d'une seule fontaine naturelle qu'ils partagent avec les animaux sauvages. Les habitants font plus de 3 km pour arriver à la fontaine, à la recherche d'un peu d'eau. Les choses se compliquent pendant l'été. À cause de la diminution du débit de la fontaine, les habitants sont contraints de chercher l'eau auprès des camions citernes qui vendent le précieux liquide. Ils attendent un geste de la part des autorités, notamment au moment où l'Etat lance des programmes d'aide aux habitants des mechtas. Des habitants, qui n'ont pas pu quitter leurs douars à cause de leurs conditions de vie difficile, attendant toujours l'intervention des responsables pour mettre fin à leur calvaire. Mourad B.