« Les désagréments engendrés par la non viabilisation de la voirie sont insupportables, et cela dure depuis six ans, contrairement à d'autres cités nouvellement inaugurées ». L'état déplorable dans lequel se trouve la voirie de la cité « Les Palmiers » (200 logements) continue de susciter désapprobation et critiques de la part des habitants du quartier. « Boueuse en hiver, poussiéreuse en été, la voirie ne cesse de se dégrader », se plaignent des pères de familles qui ont pourtant saisi, par lettre et à maintes reprises, les autorités locales afin de les amener à remédier à une situation très agaçante. « Les désagréments engendrés par la non viabilisation de la voirie sont insupportables, et cela dure depuis six ans, contrairement à d'autres cités nouvellement inaugurées », lit-on dans la lettre adressée au maire qui n'a toujours pas donné de réponse aux doléances des habitants de la cité des Palmiers. Pourtant, les services techniques de l'APC et de la Direction des travaux publics avaient entamé des travaux de revêtement, à la veille de la visite de Bouteflika à Sidi Bel Abbès. Problèmes techniques Mais, de nombreux quartiers n'ont pas bénéficié de l'opération, car ne se trouvant pas sur l'itinéraire emprunté par… le chef de l'Etat. Selon un ingénieur de la DTP, le problème est bien plus compliqué qu'il ne paraît. « Les moyens humains et matériels existent pour retaper toutes les routes de la ville, mais des problèmes techniques liés à la rénovation des différents réseaux (AEP, électricité et gaz) retardent généralement les travaux », note notre interlocuteur, qui évoquera l'« incapacité » des services techniques, malgré tous les efforts déployés et les fonds consentis, de venir à bout du problème de « coordination entre les différents organismes intervenant sur le terrain ». « Le manque de coordination et des travaux mal exécutés nous empêchent de concrétiser à temps les chantiers de revêtements », ajoute-t-il. Pour les habitants de la cité des Palmiers, le calvaire enduré en raison de la détérioration de la voirie n'« a que trop duré ».