La société Toyota Algérie a entamé, indique M. Hassaïm, directeur général de l'entreprise, des négociations avec la banque française Cetelem, filiale du groupe BNP-Parisbas, spécialisée dans les crédits à la consommation pour la signature d'une convention de partenariat. Cette convention permettra, a-t-il ajouté, aux clients de Toyota Algérie d'acquérir des véhicules via des crédits bancaires octroyés par la banque française Cetelem. Intervenant lors d'une conférence de presse animée, hier, à l'hôtel Hilton, M. Hassaïm a souligné qu'“un projet de décret est en cours d'élaboration pour discipliner et moraliser le métier de la distribution des véhicules en Algérie”. Cet objectif est partagé, également, par la nouvelle association des concessionnaires automobiles dont Toyota Algérie est membre, dira-t-il. Cette firme a réussi, a-t-il indiqué, à écouler 12 222 véhicules de type Hilux en Algérie durant l'année 2005 contre 8 385 unités vendues en 2004. Ce modèle représente, ajoute M. Hassaïm, plus de 75% de ventes des véhicules utilitaires en Algérie. Ce qui permet aussi à la firme Toyota Algérie de “se positionner comme leader du segment des véhicules utilitaires avec 65% de part de marché”, affirme-t-il. Le premier responsable de Toyota Algérie compte “maintenir le niveau actuel des ventes pour les véhicules utilitaires notamment avec le lancement du nouveau modèle Hilux lors du salon de l'automobile”. Le prix de ce nouveau véhicule est fixé, selon lui, à 195 millions de centimes. Le volume d'activités suscité par le programme de soutien à la relance économique favorise davantage “une croissance ascendante des véhicules utilitaires”, explique-t-il. La société Toyota Algérie a vendu 20 000 véhicules utilitaires en 2005 contre 6 000 unités en 2003. Elle a écoulé, par ailleurs, 3 000 véhicules de la gamme Daihatsu en 2005. La firme japonaise a commercialisé près de 12 millions de véhicules utilitaires de type Hilux dans le monde en 2005, précise-t-il. F. M.