Le président de la JS Kabylie, Mohand Cherif Hannachi, était l'invité, vendredi soir, en direct de Paris, de l'émission hebdomadaire L'heure du foot de la chaîne de télévision Khalifa-TV. Tout en rassurant ses proches et son club sur son état de santé, qui est loin d'être alarmant comme il a été rapporté par certains médias ces derniers jours, Hannachi a tenu à mettre fin à toutes les rumeurs relatives à un retour de Kamel Mouassa à la barre technique de la JSK. “C'est malheureux que certains journaux écrivent n'importe quoi ! A chaque fois qu'un club enregistre un mauvais résultat, on décrie l'entraîneur en place et on s'empresse d'annoncer l'arrivée d'un autre technicien”, dira Hannachi. “Kamel Mouassa est un chic type mais nous avons déjà un entraîneur en place qui a tout notre confiance. En fin de saison, nous établirons notre bilan en toute objectivité pour évaluer son travail. Pour le moment, laissons-le travailler !”, dira Hannachi. Bien évidemment, le président de la JSK est revenu sur la décision du huis clos imposé à son club depuis quelque temps déjà. “Les événements qui se sont produits au stade de Tizi Ouzou étaient liés à un contexte politique, ce à quoi il faut peut-être trouver une solution politique, pour ne pas abattre la JSK. Avec quatre matches déjà joués à huis clos, le club a déjà payé très cher. Trop, c'est trop. C'est un club qui vit de recettes de sa publicité et aujourd'hui, il en est privé. Pourtant, dira Hannachi, l'on nous a assuré qu'on allait téléviser tous les matches de la JSK joués à huis clos à Boumerdès pour récupérer l'enjeu de la publicité et cela n'a pas été fait. Je me demande pourquoi ?”, enchaînera-t-il. Toujours à propos du huis clos, le président de la JSK affirmera : “J'espère que nous jouerons le prochain match à Tizi Ouzou. Nous avons introduit une requête auprès du bureau fédéral qui, j'espère, pourra prendre une bonne décision à l'occasion de l'Aïd, au profit de la JSK et de tous les autres clubs sanctionnés d'un huis clos qui n'a jamais réglé le problème de la violence. La violence est partout et il faut sûrement trouver d'autres moyens pour l'endiguer. Les services de sécurité doivent aussi faire leur travail alors que certains stades ne sont pas fonctionnels. A Tizi Ouzou, l'on a amplifié les événements à cause des tirs de lacrymogènes alors qu'il y eut juste quelques jets de projectiles en fin de partie qui n'ont rien à voir avec des incidents plus graves survenus dans d'autres stades.” Concernant le dossier épineux de l'arbitrage, Hannachi dira : “L'affaire Hirèche est significative à plus d'un titre. Personnellement, j'ai été le premier à dénoncer l'arbitre Hirèche car le fait de passer la nuit dans l'appartement d'un club est inadmissible. A la LNF, il y a un “clubard” qui commande n'importe quel arbitre pour son équipe et tout le monde le sait. Pour preuve, l'arbitre Hirèche est passé à la LNF le jour du match USMB-NAHD. Nous avons tout dénoncé et personne ne veut bouger, dira encore Hannachi. J'espère que le bureau fédéral va prendre ses responsabilités car, au niveau de la LNF, je suis persuadé que le président Mecherara ne sait pas ce qui se passe sur les terrains car il n'assiste pas aux matches ce qui est inconcevable pour un président de ligue nationale”. M. H.