L'interdiction de vente et de l'abattage en plein air dans les souks a provoqué un déséquilibre dans l'offre et la demande, d'une part, et la spéculation de certains intervenants dans le circuit du poulet, d'autre part. Si dans plusieurs régions le prix du poulet a enregistré une baisse significative, atteignant parfois 40%, ici, dans la capitale du poulet, avec 65 poulaillers et environ 1 million de volailles, la viande blanche est cédée à 210 DA le kg. Quelques citoyens, rencontrés au cours de notre visite dans quelques marchés couverts de la ville, affirment que “le marché de la volaille est dominé par quelques fournisseurs locaux qui exercent un monopole absolu sur ce commerce”. C'est la seule explication plausible que l'on peut avancer au sujet de la cherté de la volaille. CHABANE BOURISSA