Quarante-huit heures après avoir annoncé qu'il ne briguera pas un second mandat à la tête de la LNF, Mohamed Mecherara a laissé place à toutes les supputations possibles. Plusieurs versions sont annoncées ici et là pour tenter de donner une lecture à cet retrait pour le moins inattendu. En vain. Toutefois, les candidatures commencent à se manifester. Après celle de Rachid Khelouati, c'est autour de Ali Malek de postuler à la présidence de la LNF. Président actuel de la ligue interrégions, Ali Malek jouit du soutien des “décideurs” et surtout de Hamid Hedadj, nouvellement intronisé à la tête de la FAF, car l'actuel boss de la ligue interrégions poursuivra la politique tracée par son prédécesseur qui, faut-il le signaler, a réalisé un grand travail de fond au niveau de cette structure névralgique du football. Malek a fait son chemin dans le giron du football, il a été arbitre, puis président de la Ligue régionale de football durant de longues années, durant lesquelles il a introduit de nouveaux modes de gestion. Il a pris la ligue interrégions il y a deux saisons, où il s'est distingué par une intransigeance qui a redonné à cette ligue son autorité. Ce banquier de métier, retraité récemment, semble faire consensus autour de sa candidature. D'ores et déjà, le jeu en coulisses a commencé. L'assemblée générale élective de la LNF est prévue le 4 avril prochain. Il n'est pas à écarter d'autres candidatures dans les prochaines heures. R. A.