Les locataires de la cité Diar El-Hana, ex- Lombard, dans les hauteurs de la ville de Tiaret se sont réveillés à l'aube, hier, dans une incommensurable panique engendrée par un court-circuit intervenu au niveau de la boîte de dérivation installée sur la façade d'un immeuble. En effet, il était environ quatre heures, quand les cinquante familles cohabitant dans le dit immeuble furent alertées par un semblant d'incendie qui n'est, au bonheur de tous, d'aucune gravité, sinon que la coupure, selon les concernés, de l'énergie électrique au détriment de huit bâtiments au total. Mais, selon l'un des locataires, le plus frustré apparemment, la où le bât blesse, c'est quand on sait que depuis le moment de la déclaration de cet incident, toutes les tentatives de contacter les services de permanence de Sonelgaz étaient vaines puisque le téléphone ne faisait que sonner dans le vide. Cependant, les services de la Protection civile et ceux de la Sûreté de wilaya furent les premiers à intervenir à huit heures et ce, avant ceux de l'institution sus citée, qui n'a envoyé une équipe sur les lieux qu'à neuf heures. Pire que tout, l'un de nos interlocuteurs, profondément outré par le comportement de l'agent de Sonelgaz, nous révélera que ce dernier avait étalé tout son excès de zèle en faisant savoir aux pauvres locataires que sa présence est assimilée à un simple service. Néanmoins, aucune victime n'est à déplorer, certains nous ont fait état de quelques dommages occasionnés sur des appareils électroménagers. Par ailleurs, il est plus que jamais temps de tirer encore une fois la sonnette d'alarme en direction des services de Sonelgaz sur d'éventuelles insuffisances de ce genre quand on sait que des piratages des installations anarchiques laissent apparaître des fils électriques à ciel ouvert dans plusieurs cités, à Tiaret et ses environs, notamment les plus récentes où les réseaux ne sont pas totalement achevés. R. SALEM