L'Usm Annaba, qui occupe une position de relégable dans le classement du championnat, fera un long et périlleux déplacement à Tlemcen où elle affrontera le Widad local, un ensemble soudé, qui semble avoir retrouvé ses repères. Les Tuniques rouges de Annaba livreront ainsi un match à haut risque, car la moindre défaite les mettrait dans une situation inconfortable quant au maintien des chances intactes en première division. Le club phare de la Seybouse, joueurs, dirigeants et supporters sont conscients de l'enjeu de la rencontre avec le Widad de Tlemcen. Pour ce faire, l'usma est déterminée à sortir le grand jeu pour pouvoir remporter le gain du match ou, au moins, un nul dans le but de s'éloigner des sables mouvants qui conduisent en division inférieure. Une mission qui s'annonce très difficile. Les camarades du meneur de jeu, Mahdi Bouder, devront donc se surpasser pour franchir le cap du Widad de Tlemcen, une autre équipe mal-classée, mais qui retrouve peu à peu sa grande forme, comme en témoignent les résultats positifs qu'il a enregistrés ces derniers temps. Les Annabis, qui n'ont réussi cette année à remporter aucune victoire en déplacement, doivent, aujourd'hui plus que jamais, cravacher dur en cette fin du championnat s'ils veulent assurer leur maintien en première division. Lors de leur dernière sortie face au nouveau promu, le Paradou, les Annabis ont laissé filer trois précieux points, qui ont, à coup sûr, leur pesant d'or dans le décompte final. Aujourd'hui, l'USM Annaba se trouve devant un défi qu'elle est obligée de relever pour demeurer parmi l'élite en dépit du fait qu'elle a réalisé, depuis le début du championnat, un parcours méconnaissable par rapport à la valeur de ses joueurs et de son entraîneur Djamel Menad, appelé à la rescousse après le départ de Boualem Charef, un coach pétri de qualités, mais qui n'est pas parvenu à donner du piment à cette équipe de l'USMA qui, il faut le souligner, n'est pas arrivée à sortir la tête de l'eau. La venue du coach Djamel Menad a apporté, certes, un souffle nouveau au sein de l'équipe phare des rives de la Seybouse, mais, lui aussi, n'a pas encore réussi à redresser la barre pour mettre sur la bonne voie son team et parvenir à cette nécessaire “vitesse de croisière”. B. BADIS