Laghouat et sa région, en fait, se trouvent dans une zone fortement polluée. Elle est touchée, d'une part, par les émanations de gaz des torches de Hassi R'mel, d'autre part, par le dégagement de gaz d'échappement des nombreux véhicules, particulièrement des autobus vétustes échappant à tout contrôle technique. Suite à cela, une incidence importante des affections allergiques respiratoires cutanées et ORL a été relevée dans cette région. Ajoutez à cela la présence de l'amiante dans de nombreuses structures hospitalières et éducatives préfabriquées, et la persistance de l'utilisation de transformateurs employant le refroidissement à l'askarel produit dérivé des PCB (polychlorobiphényle). Ces produits dégagent évidemment des dioxines très toxiques pour les espèces humaines et animales. Ces dioxines figurent sur la liste des produits chimiques les plus dangereux en tant que substances cancérigènes et perturbant le système hormonal. Cette situation, qui a pris des proportions importantes, a été le thème des journées d'étude sur les énergies renouvelables et le développement durable organisées à l'université Amar-Telidji de Laghouat. Des universitaires d'Alger et d'Oran ont débattu sur la façon d'agir pour assurer la protection de l'environnement au niveau national et le rôle du développement durable. Rachid KADA