Les terroristes faisant partie du réseau algéro-espagnol démantelé récemment par le service central de répression du banditisme (SCRB, ex-ONRB) avaient l'intention de racketter le maximum de personnes avant de décider de se rendre aux autorités pour se repentir, selon une source informée. Ils étaient une dizaine de terroristes armés de kalachnikovs qui sévissaient avec les autres éléments de ce réseau, au nombre de dix, également. Hormis la sortie de personnes, ou des terroristes, hors du territoire national, vers l'Espagne, en utilisant de faux documents (faux passeports, fausses cartes de résidence en Espagne et faux recensement consulaire d'un consulat algérien en Espagne…), le chef de ce réseau identifiait, pour des terroristes du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) des victimes parmi des enfants de commerçants de plusieurs régions de la Kabylie, pour la demande de rançons variant entre 80 millions de centimes et 100 millions de centimes pour chaque personne enlevée. Le but de ces terroristes était, selon cette source, de cumuler le maximum d'argent par des rackets et par des demandes de rançon, avant de se rendre aux autorités dans le cadre de la réconciliation nationale. Dix personnes ont été arrêtées par le SCRB dans le cadre de cette affaire, tandis que les dix terroristes sévissant avec ce réseau sont en fuite. Malek T.