En prévision du premier colloque consacré à l'œuvre poétique de Mohamed Lakhdar Essaïhi qui se déroulera entre le 9 et le 11 mai à la Bibliothèque nationale d'El Hamma, M. Amin Zaoui a animé, hier matin, un point de presse pour donner les grandes lignes de ce colloque ainsi qu'un bref aperçu sur le parcours de ce personnage exceptionnel comme il l'a qualifié. Durant ces trois jours de communications, les chercheurs et conférenciers venus des pays voisins, tels que le Maroc, la Tunisie, la Jordanie et le Liban, traiteront de l'œuvre de l'écrivain et interviendront dans les six volets prédécoupés du programme, soit sur M. L. Essaïhi autant poète que critique, que réformateur, qu'animateur et producteur de télévision et enfin les deux dernières parties du colloque seront consacrées à des témoignages et à des lectures poétiques. M. Amin Zaoui a rappelé toutefois que l'œuvre complète des poésies de M. L. Essaïhi n'existe pas encore en édition et qu'un groupe de chercheurs universitaires, une quarantaine en tout travaille actuellement sur la poésie de M. L. Essaïhi. D'autre part, des annexes à ce colloque seront ouvertes à Blida, Tipasa et Tizi Ouzou, où des soirées poétiques auront lieu. La télévision nationale, quant à elle, programmera une projection de films sur les activités culturelles du poète, aussi bien à la radio qu'à la télévision. En conclusion de ce point de presse, Amin Zaoui a précisé que le célèbre poète palestinien, Mahmoud Darwich, quand il fut interrogé sur la représentativité de la poésie algérienne post-indépendance, avait répondu que Mohamed Lakhdar Essaïhi l'a représentée durant 25 ans. N. S.