Sur l'arrêt des travaux du projet d'évacuation des eaux usées se déversant dans les affluents de l'oued à proximité des quartiers Cheb-Cheb et Djaâfari à Réghaïa, le ministre a indiqué que des travaux de réalisation d'un collecteur des eaux usées ont été entamés en 2000, mais l'entreprise en charge du projet a été confrontée à un problème de constructions illicites. Abdelmalek Sellal, le ministre des ressources en eau, a annoncé jeudi à l'assemblée populaire nationale (APN), lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales, que le barrage de Tichy Haft de Béjaïa, situé dans la commune de Bouhamza et devant servir à l'approvisionnement en eau potable et à l'irrigation, sera réceptionné en septembre 2006, et les travaux de raccordement aux agglomérations finalisés en août 2007. L'annonce du ministre est intervenue en réponse à la question d'un député en rapport avec le retard de la réalisation de ce projet ainsi que son coût, jugé excessif. “Les travaux du barrage ont été retardés par la révision des études et l'actualisation du coût du projet, outre les difficiles conditions ayant affecté la région ainsi que les opérations d'extension du barrage qui couvre 30 agglomérations, au lieu des 22 prévues initialement, et qui bénéficiera d'une capacité de transfert de 180 000 m3 au lieu des 120 000 programmés”, a-t-il indiqué. Il a souligné à ce propos qu'“après la finalisation de cette opération, la capacité globale du barrage augmentera de 44 500 m3 au lieu des 23 500 prévus initialement”. Evoquant le coût du projet évalué à 5 milliards de dinars, le ministre notera qu'il “est en adéquation avec le coût d'un barrage de volume similaire”. S'exprimant en outre sur l'arrêt des travaux du projet d'évacuation des eaux usées se déversant dans les affluents de l'oued à proximité des quartiers Cheb-Cheb et Djaâfari à Réghaïa, objet d'une deuxième question d'un député, le ministre a expliqué que la Direction des ressources en eau a entamé, en 2000, la réalisation d'un collecteur des eaux usées devant être relié à la station d'épuration des eaux usées de Réghaïa, et que l'entreprise en charge du projet “n'a pu le finaliser en raison de 50 constructions illicites érigées à cet endroit, ainsi que l'impossibilité de dévier le cours du projet”. Notant que des instructions ont été données par le gouvernement aux autorités locales pour l'évacuation de cette zone, tout en relogeant certains citoyens. La station d'épuration des eaux usées de Réghaïa, opérationnelle depuis avril 2006, a été dotée de nouveaux équipements en vue d'en augmenter la capacité de production et de couvrir l'ensemble de la région-est de la capitale, a également indiqué le ministre Sellal. Nadia Mellal