La vente des billets au niveau de l'agence de l'aéroport est possible, mais pas pour toutes les destinations. Annaba, Béjaïa, Oran et Tlemcen. Sur les écrans d'affichage des départs, il est surtout question de ces destinations. La vente des billets au niveau de l'agence de l'aéroport a bel et bien repris sauf qu'elle n'est pas valable pour toutes les dessertes, notamment celles du Sud même s'il y a eu un départ sur Tamanrasset et un autre programmé sur Tindouf. Les agents de Khalifa Airways au niveau de l'aéroport, côté lignes domestiques, visiblement les nerfs à fleur de peau, se refusent à toutes déclarations. Les guichets d'enregistrement affichent plus d'activité qu'avant-hier, même s'ils continuent à fonctionner au ralenti. Les passagers, quant à eux, se plaignent encore des retards interminables comme tente de nous l'expliquer un jeune couple : “Que peut-on faire dans de pareilles situations ? Nous sommes otages d'une compagnie qui ne daigne même pas nous fournir des explications, encore moins nous prendre en charge. Par ailleurs, nous sommes soumis au bon vouloir d'une autre compagnie si elle veut bien nous transporter à bord de ses appareils” ; allusion faite à Air Algérie. Pour cette compagnie publique, aucune disposition particulière n'est prise. Pour le pavillon national, c'est le “wait and see”. Il continue d'ailleurs à fonctionner avec le même programme de vol. Sauf qu'il est possible pour certains détenteurs de billets Khalifa Airways (ceux qui ont payé leurs billets cash) de voyager avec Air Algérie comme le stipule la convention qui lie les deux compagnies. Les travailleurs d'Air Algérie au niveau de l'aéroport ont déclaré, pour leur part, continuer à absorber les clients de Khalifa Airways selon la disponibilité de leurs listes d'attentes. “Depuis hier, de nombreuses personnes viennent s'inscrire à notre niveau, mais nous ne pouvons satisfaire tout le monde”, nous a indiqué un des agents de la compagnie nationale, qui ne pouvait nier que les perturbations se poursuivaient encore. Une situation aussitôt vérifiée auprès des passagers qui ne se faisaient pas prier pour crier leur désarroi. Une situation des plus inquiétantes d'autant plus que Khalifa Airways couvre plus de 90% du réseau national et que ses dessertes se diversifiaient de plus en plus jusqu'à couvrir des régions connues pour être des zones enclavées. Devant les guichets d'enregistrement, un passager lance à notre attention : “Allez voir ce qui se passe du côté des lignes internationales. Là aussi la situation n'est guère reluisante!” L'idée de s'y rendre ne nous pas échappé, mais à notre grande surprise, les services de sécurité nous ont signifié un niet catégorique. “Ramener une autorisation de chez Khalifa”, nous dit-on. Notre insistance de recueillir des témoignages auprès des passagers et de s'assurer qu'il y a eu réellement reprise n'y changera rien. C'est le même refus qui nous est signifié. Nous apprendrons plus tard qu'il y a eu un vol vers Johannesburg (Afrique du Sud), mais aucune information n'a filtré sur les destinations les plus assurées par Khalifa Airways, à savoir Marseille, Lyon ou encore l'Espagne. Quoi qu'il en soit, le chargé de la communication de la compagnie aérienne a attribué, sur les ondes de la Chaîne III, cette perturbation à la confection d'un nouveau programme de vol… N. S. Mise au point Suite à l'information publiée par votre quotidien selon laquelle le directeur du catering de la compagnie Khalifa Airways aurait été arrêté, la direction de la communication tient à démentir officiellement cette information dénuée de tout fondement. La compagnie Khalifa Airways se réserve le droit de saisir les instances judiciaires. Le directeur de la communication