Réagissant à la disparité des dates de la célébration de l'Aïd El-Fitr, marquant la fin du mois de Ramadhan, le secrétaire général de l'Organisation de la conférence islamique, le Turc Ekmeleddin Ihsanoglu, a appelé les institutions religieuses et officielles dans le monde musulman à coopérer avec l'institution qu'il dirige pour unifier les calculs astronomiques servant à déterminer la nouvelle lune marquant le début de choual, le mois du calendrier lunaire, qui succède à celui du Ramadhan. “La disparité des dates de la célébration de l'Aïd El-Fitr dans les pays islamiques (...) est déplorable, alors que la science, et en particulier l'astronomie, a atteint de hauts degrés de développement et de précision”, a-t-il affirmé hier dans un communiqué rendu public. Alors que cet événement religieux sacré est censé, selon lui, “unifier les sentiments et les positions” des musulmans, il s'avère que “ces occasions reflètent la désunion des musulmans et la disparité de leurs positions”.