Décidément, les lenteurs dans la livraison des projets d'habitat, en dépit des instructions du premier responsable du secteur, sont, pour le moins que l'on puisse dire, exaspérantes. C'est le cas du projet des 232-Logements APC-Cnep lancé il y a 10 ans par la commune d'El-Biar sur le site situé à proximité du stade de Dély-Ibrahim. Les souscripteurs ne savent plus à quel saint se vouer tant les explications qui leur sont fournies par le maître de l'ouvrage ne tiennent pas la route. Leur inquiétude augmente de jour en jour, sachant que la majorité a effectué des versements initiaux allant de 40 à 80% du prix du logement. “Certains ont payé la totalité et même souscrit à une assurance auprès de la Cnat”, précise un des plaignants. Ce dernier raconte que les logements, finis à 80%, constituent actuellement un refuge pour les délinquants et les SDF africains qui ont fait de cet endroit un lieu de débauche. Notons que ce projet s'inscrit dans le cadre du programme des 6 000 logements APC-Cnep au niveau de la capitale et dont la deuxième phase, après un gel de plusieurs années, a été enclenchée. Il s'agit de remettre sur rails, dans un premier temps, 3 500 unités inscrites dans une quinzaine de communes, entre autres Birkhadem, Baraki, Aïn Benian, Béni Messous, Mahelma et Bouzaréah. A. F.