Lutte contre l'émigration clandestine Une cinquantaine d'Africains arrêtés à Maghnia Dans le cadre d'une opération coup de poing menée par les éléments de la Gendarmerie nationale de Maghnia, au niveau de la bande frontalière durant le week-end, il a été procédé à l'arrestation de pas moins d'une cinquantaine de clandestins de diverses nationalités, en l'occurrence malienne, nigériane et congolaise. Ils s'étaient établis en différents endroits de la frontière, notamment du côté des localités de Akid-Lotfi, Akid-Abbès, et Hammam-Chiquer. La plupart d'entre eux s'étaient réfugiés dans de vieilles masures en ruine et abandonnées, apprend-on de source bien informée. Régulièrement refoulés de nuit par les services de sécurité marocains en territoire algérien, ces clandestins africains sont très souvent livrés à eux-mêmes, sans aucune ressource, errant le long de la frontière à la recherche de nourriture ou de couvertures auprès des populations frontalières. Nombre d'entre eux n'hésitent pas à s'aventurer jusqu'en ville afin d'échapper à la vigilance des gendarmes. Actuellement, ils sont près d'un demi-millier éparpillés à la périphérie de la ville. Seule une opération combinée intra et extra-muros pourrait atténuer un tant soit peu ce phénomène devenu quasi-incontrôlable, nous déclarent des experts en la matière. Parmi les clandestins interceptés, une dizaine de femmes, âgées de 15 à 25 ans, la plupart de nationalité nigériane, et un homme de même nationalité qui a été trouvé en possession de plusieurs dizaines de grammes de kif, selon la même source. Ali Moussa AïN-TEMOUCHENT La campagne labours-semailles compromise Si le déroulement de la campagne moissons-battages n'a pas connu de difficultés pouvant entraver l'avancement de la récolte et ce, même si les rendements prévisionnels ont été revus à la baisse en raison des conditions climatiques défavorables avec une température supérieure à 28° C durant le mois d'avril, la campagne labours-semailles 2006/2007, par contre, risque d'être sérieusement compromise. Jusqu'à ce jour, aucune goutte de pluie n'est venue arroser les centaines d'hectares de champs qui attendent d'être emblavés. Face à cette sécheresse qui risque de perdurer, les céréaliculteurs sont dans l'expectative et ne savent plus à quel saint se vouer pour se lancer dans l'ensemencement de leurs terres. Ce retard de la pluviométrie inquiète fellahs et autorités locales au niveau de la wilaya de Aïn-Témouchent qui pourtant n'ont ménagé aucun effort pour la réussite de cette campagne. En effet, les intentions d'emblavement des grandes cultures pour la campagne 2006/2007 ont été estimées pour les céréales à 97 000 ha dont 30 000 pour le blé dur, 12 000 pour le blé tendre, 51 000 pour l'orge et 4 000 pour l'avoine. Enfin, il est utile de rappeler que les opérations de semis n'ont pas encore débuté et ce, contrairement aux années précédentes où le semis est généralisé à partir du mois de novembre. LARADJ M.