Des conférences régionales concernant le suivi de la prise en charge des élèves de la 3e année secondaire ont eu lieu hier dans plusieurs wilayas du pays. Ces rencontres régionales auxquelles participent les directeurs de l'éducation et leur staff se sont tenues à Sidi Bel-Abbès pour la région ouest, à Constantine pour l'Est, à Ghardaïa pour la région sud. M. Khaldi, secrétaire général du ministère de l'Education nationale, a lancé cette journée de travail, pour la région du Centre, à l'Institut de formation et du perfectionnement des enseignants de Ben Aknoun (ex-ITE) à Alger. “Le ministère a conclu qu'il est temps d'appliquer le projet de l'établissement et d'assurer la notion participative avec nos partenaires, notamment les éducateurs, parents d'élèves et les syndicats. Ce projet permettra également d'améliorer les résultats scolaires et d'aider tous les enfants qui ont besoin d'améliorer leur niveau”, a-t-il déclaré lors de son allocution d'ouverture. Sachant que le projet du soutien scolaire est destiné aux classes de terminale afin d'assurer une plus grande égalité des chances des candidats au baccalauréat et améliorer leurs performances scolaires. L'autre objectif consiste en l'impulsion d'une nouvelle dynamique de prise en charge pédagogique de soutien aux élèves des classes de 3e année secondaire et d'endiguer le phénomène des cours particuliers. Où auront lieu ces cours de rattrapage ? Seront-ils obligatoires ? Les enseignants seront-ils rémunérés en conséquence ? Toutes ces questions ont été débattues lors des ateliers de travail qui ont eu lieu hier. Selon le secrétaire général du ministère de l'Education, tout est pris en considération, notamment l'organisation des cours de soutien au sein de l'établissement, les études surveillées en classe ainsi que les révisions et devoirs en groupe au sein de l'école. Ces séances de rattrapage seront organisées durant les heures creuses de la journée ou alors de 17h à19h (en fonction des contraintes éventuelles) dans les salles de permanence et tout autre local disponible, soit 6h hebdomadaires réparties entre le lundi et le jeudi après-midi. Ces cours sont également programmés lors des vacances d'hiver et de printemps. Cependant, ils commenceront début décembre. Concernant les enseignants, notre interlocuteur a précisé qu'en dehors des enseignants qui ne remplissent pas leur tranche horaire hebdomadaire, ils feront appel, s'il le faut, à des bénévoles et des suppléants. Il est à signaler qu'une circulaire sera établie lors des ateliers de travail, afin de gérer les cours de soutien scolaire. En marge de cette rencontre, M. Khaldi a tenu à infirmer l'information concernant la déperdition scolaire, rendue publique lundi dernier par le professeur Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche Forem. “Le ministère de l'Education nationale dément solennellement le chiffre de 2,2 millions d'enfants en déperdition scolaire”, a-t-il annoncé. Il a expliqué que le département de l'Education nationale a enregistré le chiffre de 100 000 enfants en déperdition scolaire. Nabila Afroun