Cette rencontre de deux jours a regroupé plus de 120 participants entre proviseurs, censeurs et autres hauts cadres du secteur de six wilayas de l'Ouest (Sidi Bel-Abbès, Tissemsilt, Relizane, Mostaganem, Oran et Aïn Témouchent). La réforme de l'enseignement secondaire et l'application des nouveaux programmes d'enseignement en première année secondaire ont été les principaux points inscrits à l'ordre du jour de la conférence régionale des proviseurs et censeurs des établissements du secondaire, ouverte dimanche dernier au lycée Azza-Abdelkader. Organisée par le ministère de l'Education nationale en collaboration avec la direction de l'éducation de la wilaya de Sidi bel-abbès et encadrés par les directeurs de l'enseignement secondaire et technique, et de l'enseignement secondaire générale et par un inspecteur central, cette rencontre de deux jours qui a regroupé plus de 120 participants entre proviseurs, censeurs et autres hauts cadres du secteur de six wilayas de l'Ouest (Sidi Bel-Abbès, Tissemsilt, Relizane, Mostaganem, Oran et Aïn Témouchent), constitue un point de départ d'une série de dix-neuf rencontres similaires qui auront lieu au cours de ce mois à l'est, à l'ouest et au centre du pays et concerneront tous l'application des programmes de l'ensemble des matières de la troisième année moyenne et de la première année secondaire, notamment la langue amazigh, selon une circulaire de la direction de la formation du ministère de l'Education nationale. Abordant les réformes dans le secteur de l'éducation, M. Maiouf, directeur de l'enseignement secondaire et technique, dira d'emblée que ces dernières visent en premier lieu à préparer l'élève pour vivre dans une société démocratique, développer et renforcer les principes culturels nationaux et la civilisation mondiale, encourager le développement des connaissances et les capacités intellectuelles sur le plan des sciences de la technologie, des littératures, des arts et de l'économie et développer les modes de gestion. À propos des procédures opérationnelles que doivent suivre les chefs d'établissement pour la prise en charge de l'instauration de la première année secondaire, le conférencier a indiqué qu'elles comportent six points essentiels, à savoir prendre connaissance de l'ensemble des textes juridiques et organisationnels relatifs à la réforme, la tenue des conseils d'enseignement des professeurs pour s'informer des nouveaux programmes, l'étude pédagogique des horaires, procéder à un inventaire des moyens pédagogiques appropriés aux nouveaux programmes, arrêter les points essentiels permettant l'utilisation sans difficulté de l'outil informatique et confier les classes de première année secondaire aux enseignants aptes et expérimentés. Quant aux résultats scolaires prévus après les réformes de l'enseignement secondaire générale et technique, il précisa qu'ils atteindront 70% d'admis en 1re AS, 70% au baccalauréat à l'horizon 2012 et respectivement 75% pour les deux en 2015, atténuer un tant soit peu le phénomène de redoublement et de la déperdition scolaire et fournir à l'enseignement supérieur des compétences selon les spécialités disponibles. Par ailleurs, il a révélé l'existence de nombreux dysfonctionnements au niveau de l'encadrement, l'équipement pédagogique et la surcharge des classes, insistant également sur l'harmonisation entre l'enseignement secondaire et le supérieur et surtout sur le plan de l'orientation qui demeure une nécessité dans la restructuration de l'enseignement secondaire qui débutera dès la prochaine année scolaire. Le deuxième jour de la conférence, qui s'est clôturé avant-hier lundi, a été consacré à la lecture des rapports des travaux des quatre ateliers. B. AZIZ