Le procès en appel des auteurs du quadruple meurtre de Petit Lac renvoyé L'histoire avait défrayé la chronique locale lorsque, le 13 juillet 2000, la police pénétrait dans le domicile des Chelh, à haï Dhaya (ex-Petit Lac), un quartier populaire d'Oran. Les voisins, intrigués par l'odeur de cadavres en décomposition qui se dégageait des murs de la demeure, alertent la police qui fera une découverte macabre une fois sur les lieux. Quatre corps sans vie émailleront l'avancée des policiers à l'intérieur de la maison. Celui de Houari, un enfant de 12 ans, au rez-de-chaussée, puis celui d'une femme, Kheira, une plaie béante au niveau du cou, au salon, le père de famille, Ahmed. Un autre cadavre d'un enfant de 6 ans sera retrouvé, dissimulé derrière les fauteuils. Le quadruple meurtre remonte, selon les estimations du médecin légiste, à une semaine, c'est-à-dire au vendredi 7 juillet. Constatant l'absence d'effraction, l'enquête policière s'oriente dans un premier temps vers l'entourage immédiat de la famille. C'est ainsi qu'après plusieurs recoupements et confrontations, les deux frères Bouchouicha et Bachir Z., qui ne sont autres que les neveux de la victime Ahmed, sont arrêtés et accusés, en compagnie de leur propre neveu, de meurtre avec préméditation, entre autres accusations. Hier, le procès en appel, a donné lieu à un bras de fer entre la défense et le parquet qui a débouché sur le renvoi de l'affaire à une date ultérieure. À l'appel de la vingtaine de témoins à la barre, trois d'entre eux ont finalement répondu présent alors que les autres ont brillé par leur absence. La défense demande alors le renvoi du procès pour permettre la présence de témoins, une requête refusée par la cour. Appelé à la barre, l'un des prévenus refuse, à son tour d'être jugé. Le juge suspend l'audience une première fois pour permettre à la défense de se concerter avec ses clients. À la reprise du procès, et devant l'obstination des accusés à ne pas répondre aux questions, le juge, et après le retrait de la défense, décide de renvoyer l'affaire. S. O. Modernisation des structures sanitaires de Naâma Une enveloppe de 795 millions DE DA La direction de la santé de la wilaya de Naâma a bénéficié d'une enveloppe de l'ordre de 795 millions de dinars pour la modernisation de ses structures et de ses équipements, au titre des programmes des Hauts-Plateaux et de la croissance économique. Il est prévu, dans ce cadre, la réalisation d'un hôpital de 120 lits à Mecheria, dont le lancement des travaux s'effectuera en 2007. Cet établissement, appelé à prendre en charge les prestations médicales au profit des populations des zones steppiques éparses, sera doté en équipements requis. Au titre du fonds de développement des Hauts-Plateaux, la wilaya de Naâma a été destinataire de 12 opérations, pour lesquelles un montant de 40 millions de dinars a été affecté en vue de doter les différentes structures sanitaires opérationnelles en matériel médical. En outre, un montant de 20 millions de dinars a été débloqué pour l'acquisition de camions, 10 millions de dinars pour le renouvellement de la literie à travers des structures totalisant 375 lits. Cinq ambulances seront disponibles au niveau de cinq localités éparses pour l'évacuation des cas d'urgence pour un coût de 15 millions de dinars. En parallèle, des travaux d'aménagement seront lancés à travers plusieurs structures dans une optique d'amélioration des prestations médicales au profit des malades, pour un coût de 50 millions de dinars. APS