Régie caisse de Sonelgaz Un service à humaniser “L'humanisation du service public” demeure un simple slogan au niveau de la caisse de Sonelgaz de Mila, où les usagers continuent, comme aux époques révolues, à tirer le diable par la queue. En effet, s'acquitter de sa facture tient de l'épreuve de force si ce n'est pas carrément de la mission impossible. L'exiguïté du local, les contraintes générées par le seul guichet ouvert aux recouvrements et l'absence d'un agent de la sécurité sur les lieux pénalisent énormément les usagers de ce service public. Aussi, assistons-nous invariablement à des bousculades et autres comportements violents qui ne sont pas toujours sans incidence sur les biens de la caisse, comme ce fut le cas, dimanche dernier, où la porte d'entrée du service a été défoncée par une foule déchaînée. Aussi, des clients rencontrés sur place déplorent-ils cet état de fait et réclament l'humanisation de ce service par l'ouverture de nouveaux guichets et l'affectation d'agents de sécurité afin de veiller à l'ordre. Certains estiment même que la décentralisation de ce service est plus qu'impérative et égard au nombre d'usagers. K. Bouabdellah Délocalisation des ferrailleurs à AIn Abid (Constantine) 3 milliards de centimes pour l'aménagement du terrain Une enveloppe financière de 3 milliards de centimes a été débloquée par la wilaya de Constantine pour l'aménagement d'un terrain, situé à AIn Abid, destiné à accueillir les ferrailleurs une fois délocalisés. Les travaux consistent à dégager et réfectionner les routes qui devraient traverser le site s'étalant sur une superficie de 9 hectares. Le terrain, qui se trouve à 9 km de la commune de AIn Abid, sera départagé en 155 lots. La décision de la délocalisation, annoncée lors d'une réunion tenue avec le wali en juin dernier, n'avait pas fait, rappelons-le, l'unanimité de l'ensemble des ferrailleurs. Certains d'entres eux avaient opter pour le départ vers le nouveau site d'autant plus que leurs activités seraient régularisées. D'autres, ceux qui activaient illégalement, font dans la résistance, refusant de partir à Aïn Abid. Selon eux, le site choisi est peu porteur par rapport à celui occupé depuis une dizaine d'années. Notant que selon le dernier rapport de la commission de wilaya chargée de l'opération, 90% des ferrailleurs activent illégalement. Madani R. Centre d'hémodialyse de aïn m'lila (oum el bouaghi) Une ouverture retardée Censé atténuer le calvaire des patients de la région de Aïn Mlila, contraints de faire le déplacement vers le chef-lieu de wilaya, le centre d'hémodialyse de la localité, dont la réception était prévu en septembre dernier, accuse un retard considérable. Avec un coût de 35 millions de dinars, cet investissement devait alléger la tension du centre de Oum El Bouaghi. Il comporte un plateau technique, regroupant la pharmacie, une salle d'examens biologiques, une salle de stérilisation, une station de traitement des eaux et un dépôt. La partie dialyse comprend la salle de l'hémodialyse où seront installés les 16 reins artificiels, une salle de repos, une autre d'isolement et les vestiaires pour femmes et hommes. Avec une superficie total de près de 6 000 mètres carré, le centre est moderne avec une infrastructure vaste et aérée. Enfin, cette structure vient à point nommé pour alléger la situation vécue par les patients au niveau du centre d'hémodialyse de Oum El Bouaghi équipé de 12 générateurs. Ce dernier, transféré depuis le 1er novembre à l'hôpital Mohamed- Boudiaf dans un pavillon spacieux souffre du manque de néphrologues. K. M.