Pour avoir provoqué l'avortement mortel d'une jeune fille à Mostaganem 10 ans de prison pour un agent paramédical G. Mustapha, un agent paramédical âgé de 44 ans, en exercice à la maternité de Mostaganem, a été condamné, lundi dernier, à une peine de dix années de réclusion criminelle. Le tribunal criminel près la cour de Mostaganem l'a reconnu coupable de l'avortement d'une jeune fille célibataire décédée suite des complications de l'acte prohibé. Un acte qu'elle a subi au mois de décembre 2005, en dehors de toute structure hospitalière. Aux premières heures dudit mois, elle est admise en extrême urgence à la maternité de Lalla Kheïra à Mostaganem. Elle fut transférée, à 7h du matin, complètement épuisée, aux UMC où elle rendit l'âme, peu avant midi. L'examen anatomopathologique confirme l'avortement. L'utérus portait un fœtus. Le médecin légiste suspecte une tentative de perforation de cet organe mais confirme la dilatation mécanique, à l'aide d'un objet ou instrument, du col. Ce sont le gynécologue et les deux sages-femmes de garde ce jour-là, appelés à titre de témoins qui le dénonceront. Au cours des commémoratifs, la défunte l'aurait nommément cité. Alors qu'il était déjà sous sanction suspensive de son poste de travail pour une même faute professionnelle commise auparavant, un tel témoignage lui a été quasiment fatal, et en tous les cas, fort accablant pour le prévenu ayant toujours nié la responsabilité de l'avortement. Le remettant en cause pour la simple raison que le médecin n'a pas statut de police judiciaire pour auditionner une victime, les deux avocats de la défense plaideront non coupable et solliciteront l'acquittement. Quant à l'avocat général, c'est la réclusion de treize années qui fut requise. M. O. T. Ils étaient accuséS d'avoir agressé un autre étudiant Relaxe pour les trois étudiants écroués à Saïda Le tribunal correctionnel de Saïda a rendu son verdict après délibération en relaxant les trois étudiants (K. M., Z. A. et K. A.) accusés de vol d'un portable et coups et blessures volontaires commis à l'encontre de l'un de leurs camarades à l'intérieur du foyer du centre universitaire. Après l'audition des trois accusés, qui ont nié les faits et les griefs retenus contre eux, le réquisitoire du représentant du ministère public a requis 6 mois de prison avec sursis pour chacun des prévenus. La défense a plaidé l'acquittement des trois étudiants arrêtés mercredi dernier et placés en détention préventive, mettant en exergue leurs déclarations devant la cour. “Le laxisme des responsables, le laisser-aller de l'administration, l'absence des moyens de sécurité…”, tels sont les termes qui ont constitué les arguments de la défense qui a accusé la direction de l'université d'être responsable de cet acte déplorable qui aurait pu être évité si elle avait fait son travail correctement. À noter que la victime s'est rétractée et a retiré sa plainte contre ses camarades. F. Z.