L'ex-entraîneur de la JS Kabylie et du CR Belouizdad, Kamel Mouassa, a fort bien réussi ses premiers pas d'entraîneur dans le championnat de Tunisie (1re division). alors que son nouveau club, l'Olympic de Beja, pataugeait tout récemment dans les profondeurs du classement jusqu'à flirter dangereusement avec la zone rouge qui mène directement vers la relégation, Kamel Mouassa semble avoir réussi le déclic tant attendu puisqu'il vient de décrocher deux précieuses victoires consécutives face au stade tunisien (3-0) la semaine dernière, puis face à l'AS Marsa avant-hier dimanche (1 -0). Avec ces deux succès qui valent leur pesant d'or, l'Olympic de Béja s'est hissé à la 6e place et son maintien est désormais presque assuré parmi l'élite. Mouassa, que nous avons pu contacter hier par téléphone, s'est déclaré très satisfait par un début aussi prometteur d'autant plus qu'il a été accueilli chaleureusement à Béja, ville distante de 80 km de Tunis et 60 km de Bizerte où se trouve l'autre coach algérien, Ali Fergani. “Réussir à battre successivement le Stade tunisien et l'AS Marsa qui visent une place en Champions League est très encourageant surtout que le Stade tunisien a toujours été la “bête noire” de Béja. Sincèrement, je me sens bien dans cette ville située à… 220 km de Guelma, ce qui me permet de rentrer chez moi, par route, le week-end”, dira Mouassa qui, faut-il le rappeler, est désormais le… 7e entraîneur enrôlé à Beja cette saison. “Effectivement, il y a eu deux Yougoslaves, un Bulgare, un Français, un Ivoirien et deux Tunisiens”, avoue Mouassa. “En Tunisie, c'est comme cela, dès que les résultats ne suivent pas, l'entraîneur est viré”, enchaînera Mouassa avec un éclat de rire. Du coup, les dirigeants de Béja semblent regretter le fait qu'ils n'aient pas enrôlé le coach algérien en début de saison, d'autant plus qu'ils n'ont pas digéré la récente défaite en Coupe de Tunisie face au Club Africain et ce, à Béja même (1-0). “pour le moment, tout baigne dans l'huile et nous verrons bien d'ici la fin de saison”, nous dira encore Mouassa qui fut précédé, rappelons-le, d'une grande notoriété, surtout depuis qu'il a battu l'Etoile du Sahel en finale de la Coupe de la CAF (2001) du temps où il drivait la JS Kabylie. M. H.