“Vous savez, en économie, il n'y a pas de miracle. Pour absorber ces demandeurs d'emploi, il faut davantage d'investissements privés. Nous devons souligner, à cet égard, que la situation est différente dans chaque pays du Maghreb, mais d'une façon générale, je pense que les choses se sont améliorées dans chacun des pays.” Cette déclaration émane de Théodore Ahlers, directeur au département Maghreb (bureau régional Mena à la Banque mondiale), lors de son récent passage en Tunisie. Evoquant le cas de l'Algérie, Ahlers Théodore dira que “les autorités algériennes ont entamé la réforme du secteur bancaire et financier (…) Je pense que c'est une bonne chose. D'abord parce que cela contribue à l'amélioration des services des banques algériennes à l'égard de leur clientèle, et une gestion plus efficace de ces banques d'autant plus que le système actuel est très coûteux pour le contribuable algérien”, en mettant en exergue l'apport du secteur privé dans la création de richesses et d'emplois.