CONSERVATION FONCIÈRE D'OUM EL BOUAGHI UN EMPLOYE ECROUE Les faits remontent au 11 décembre dernier, lorsque H. M. s'est présenté aux services de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya d'Oum El Bouaghi, les informant qu'un des d'employés des services de la Conservation foncière de ladite localité lui a demandé 30 000 DA pour l'établissement d'un document administratif, soit un extrait foncier. Suite à cela, un plan a été élaboré avec les services de sécurité, lequel a abouti à l'arrestation du mis en cause, M. A., 33 ans, chef de section au niveau de ladite administration, en flagrant délit de corruption. Il était au moment de son interpellation en possession de l'un des 2 billets de 200 DA photographiés auparavant par la victime. Les services de la police ont, par ailleurs, récupéré un document administratif falsifié. Il s'agit d'un extrait “négatif” de foncier, alors que la victime est propriétaire d'un lot de terrain à bâtir. Présenté cette semaine devant le procureur de la République près du tribunal d'Oum El Bouaghi pour faux en écriture et corruption, ce dernier a ordonné un mandat de dépôt à son encontre. B. NACER Logement à souk ahras le programme lsp en péril Les représentants des associations de bénéficiaires de logements sociaux participatifs lancent un appel aux autorités locales pour la régularisation des terrains servant d'assiettes aux constructions de leurs logements. Des constructions qui sont hypothéquées à cause de l'absence de l'acte de propriété et, par conséquent, du permis de construire. Certains promoteurs se sont permis de lancer les travaux sans se préoccuper des démarches préalables légales. La bureaucratie a fait le reste. Dossiers égarés, erreurs de libellés de chèques Opgi, entre autres. Certains souscripteurs doivent renouveler leurs dossiers CNL. Cette caisse a, entre-temps, réactualisé les fiches techniques et demande une participation plus importante, soit 68 millions pour un F3 et 42 millions pour un F2. La situation est telle qu'il est urgent de trouver une solution de sortie à cet imbroglio administratif. Les bénéficiaires de logements sociaux participatifs ne savent plus à qui s'adresser, ni à quel niveau situer les responsabilités diluées entre les promoteurs, les Domaines, l'Opgi et la Dlep. M. C. M.