Cinq personnes ont été arrêtées par les services de police de la deuxième sûreté urbaine pour commercialisation de nourrisson, fausse déclaration et usurpation d'identité. L'affaire a éclaté lorsque les services du centre hospitalo-universitaire d'Oran alerteront la police d'une tentative de “fraude”, lors de l'inscription d'un nouveau-né au guichet de la maternité. S. A. K., 23 ans, venait de donner naissance à un garçon, et son père, M. A., 37 ans, au moment de son inscription présentera un autre livret de famille que le sien. La supercherie avortée, la police convoquera cinq personnes pour les interroger sur les tenants et aboutissants de l'affaire. S. A. K., la mère, M. A., le père, un repris de justice notoire, et le couple M. A., 41 ans et B. D. M., 50 ans, détenteur du fameux livret de famille destinataire de l'inscription du bébé. Une autre femme sera entendue dans le même dossier A. F., 50 ans. Des interrogatoires, il ressortira la volonté du premier couple à vendre son enfant malgré les explications de S. A. K. qui insiste sur le fait que devant le refus de son mari de reconnaître l'enfant, elle était dans l'obligation de trouver une solution pour inscrire son nourrisson. Des explications qui n'ont pas convaincu les enquêteurs qui ont présenté tout ce beau monde au juge d'instruction, mardi dernier. M. A., le père, sera placé sous mandat de dépôt, alors que les autres prévenus ont été placés sous contrôle judiciaire. Rappelons que ce genre d'affaires n'est pas nouveau, puisque la police avait déjà eu à traiter des cas similaires impliquant des mères célibataires. S. O.