Le secteur de la formation professionnelle ne sera désormais plus un réceptacle des recalés du système scolaire et, partant, ne recevra que les élèves ayant le niveau de fin de cycle de l'enseignement moyen. Les travaux du séminaire consacré au dispositif d'évaluation du diplôme d'enseignement professionnel de 1er degré, qui se sont déroulés du 9 au 10 janvier à l'IFP de Médéa, se sont achevés par l'adoption de plusieurs mesures. Soulignant l'importance du séminaire dans le processus de mise en place des conditions de déroulement de la prochaine session du diplôme d'enseignement professionnel (DEP1), le ministre chargé du secteur, El Hadi Khaldi, qui a présidé la cérémonie d'ouverture, a déclaré que le secteur de la formation professionnelle ne sera désormais plus un réceptacle des recalés du système scolaire et, partant, ne recevra que les élèves ayant le niveau de fin de cycle de l'enseignement moyen. Représentant l'administration centrale, le corps de l'inspection chargé du suivi de l'enseignement professionnel, des enseignants de méthodologie, les participants venus de toutes les régions d'Algérie ont débattu des conditions et des modalités d'évaluation et de certification relatives aux diplômes d'enseignement professionnel, de l'organisation et du déroulement de la 1re session de l'examen national de DEP1 prévue en juin. Selon M. Aït Boudaoud, directeur central au ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, le DEP1 sanctionne l'enseignement dispensé au cours du 1er cycle d'enseignement professionnel, dont le cursus s'étale sur deux années. C'est sur la perspective de la préparation de la 1re session que les participants se sont planchés, deux jours durant, en s'interrogeant sur les modalités de son déroulement et de son évaluation. Outre l'opportunité de faire participer les professionnels du secteur économique aux différents jurys pour des raisons devant favoriser les relations entre le monde économique et le monde de la formation professionnelle, d'inciter les professionnels à s'intéresser à la qualification des jeunes et de permettre aux enseignants de mieux s'approprier le métier, il est surtout visé une plus grande insertion des diplômés. Aussi, les participants ont passé en revue les différentes possibilités relatives aux conditions matérielles et organisationnelles qui doivent être mobilisées pour la circonstance. Et c'est dans cet objectif qu'il a été décidé de retenir la variante consistant à créer 13 centres d'examen, nombre correspondant aux instituts où sont inscrits 623 candidats au DEP1 de juin 2007. M. EL-BEY