Le secteur de la santé n'a pas été développé à Aïn Zaouïa (Draâ El Mizan), tout comme dans les autres municipalités créées durant le dernier découpage administratif. En effet, aujourd'hui, la seule unité de soins existante au chef-lieu et datant de plusieurs années, ne répond plus aux normes et ne satisfait pas non plus aux besoins des nombreux malades qui s'y présentent quotidiennement. Néanmoins, comme bonne nouvelle, nous avons appris d'une source qui a requis l'anonymat qu'une enveloppe de 70 millions de centimes lui a été dégagée pour servir à sa réhabilitation. “Ce sera pour les travaux de réfection, notamment les réparations de fissures et autre peinture”, précise notre source. Si dans d'autres communes de nombreux unités de soins ont vu le jour, dans la municipalité de Aïn Zaouïa qui compte environ 18 000 habitants, cette unité est la seule en plus de la polyclinique de Boumahni gérée par la Cnas qui ne fonctionne pas malgré l'existence de plusieurs services en son sein. Pour le moment, seul le service de la radiographie fonctionne, en plus de la présence d'un médecin et d'un dentiste. Alors que la salle des soins ne satisfait plus aux besoins des patients du versant de Aïn Zaouïa et sa périphérie, les citoyens des villages de Laâzib n'Cheikh et de Tizi n'Tedlest continuent à se déplacer jusqu'à Boghni pour une simple injection. ”À quand la programmation d'une unité de soins pour notre village ?” s'interrogent les habitants des localités précitées. Pendant ce temps, ceux de Tizi Ameur attendent toujours la promesse du ministre de la Solidarité nationale concernant la réalisation en leur faveur d'une unité de soins. Certes, la municipalité accuse un grand retard dans ce domaine, cependant, de leur côté, les autorités locales ne ménagent aucun effort pour faire inscrite pour leur commune un centre de santé digne de ce nom. Un seul médecin privé y exerce pour la couverture médicale, faut-il le rappeler. O. GhilÈs